APPEL A L’UNION ISLAMIQUE



 

Les mécanismes imaginaires de l'évolution

Le deu­xiè­me élé­ment im­por­tant qui re­met en ques­tion la thé­o­rie de Darwin est que les deux con­cepts clefs de la thé­o­rie, con­si­dé­rés com­me "les mé­ca­nis­mes évo­lu­tion­nis­tes", n'a­vaient en fait au­cu­ne ré­a­li­té évo­lu­tion­nis­te.

Darwin a en­tiè­re­ment fon­dé sa thé­o­rie de l'é­vo­lu­tion sur le mé­ca­nis­me de la "sé­lec­tion na­tu­rel­le". L'importance ac­cor­dée à ce mé­ca­nis­me res­sort clai­re­ment de l'in­ti­tu­lé mê­me de son li­vre: L'origine des es­pè­ces, au moyen de la sé­lec­tion na­tu­rel­le…

Pour la sé­lec­tion na­tu­rel­le, les êtres vi­vants qui sont les plus forts et les mieux adap­tés aux con­di­tions na­tu­rel­les de leur en­vi­ron­ne­ment sont les seuls à pou­voir sur­vi­vre, et ce dans le ca­dre de ce qu'on ap­pel­le la lut­te pour la vie. Ainsi, dans un trou­peau de cerfs sous la me­na­ce d'a­ni­maux sau­va­ges, seuls les plus ra­pi­des sur­vi­vent. De ce fait, le trou­peau de cerfs se­ra com­po­sé uni­que­ment des in­di­vi­dus les plus ra­pi­des et les plus forts. Mais il est in­con­tes­ta­ble que ce mé­ca­nis­me n'en­traî­ne au­cu­ne évo­lu­tion du cerf et ne le trans­for­me pas non plus en une au­tre es­pè­ce vi­van­te tel­le que le che­val.

Le mé­ca­nis­me de sé­lec­tion na­tu­rel­le n'a donc au­cun pou­voir évo­lu­tion­nis­te. Darwin en était to­ta­le­ment cons­cient et a dû l'ex­po­ser dans son li­vre L'origine des es­pè­ces en di­sant: "La sé­lec­tion na­tu­rel­le ne peut rien fai­re jus­qu'à ce que des va­ria­tions fa­vo­ra­bles aient la chan­ce de se   pro­dui­re."79

 

L'influence de Lamarck

Comment ces "va­ria­tions fa­vo­ra­bles" pour­raient-el­les ain­si se pro­dui­re ? Darwin a es­sayé de ré­pon­dre à cet­te ques­tion en se fon­dant sur la con­nais­san­ce scien­ti­fi­que li­mi­tée de son épo­que. Selon le bio­lo­gis­te fran­Ã§ais Lamarck, qui vé­cut avant Darwin, les cré­a­tu­res vi­van­tes trans­met­traient les ca­rac­té­ris­ti­ques ac­qui­ses pen­dant leur vie à la gé­né­ra­tion sui­van­te. Ces ca­rac­té­ris­ti­ques, qui s'ac­cu­mu­lent d'u­ne gé­né­ra­tion à une au­tre, en­traî­ne­raient la for­ma­tion d'u­ne nou­vel­le es­pè­ce. Selon Lamarck, les gi­ra­fes, à ti­tre d'exem­ple, au­raient évo­lué à par­tir des an­ti­lo­pes ; ayant lut­té pour man­ger les feuilles des grands ar­bres, leurs cous se se­raient al­lon­gés de gé­né­ra­tion en gé­né­ra­tion.

Darwin a aus­si pro­po­sé des exem­ples si­mi­lai­res, et dans son li­vre L'origine des es­pè­ces, a af­fir­mé, par exem­ple, que cer­tains ours qui se ren­daient dans l'eau pour trou­ver de la nour­ri­tu­re se se­raient trans­for­més en ba­lei­nes avec le temps.80



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