L’ASSISTANCE D’ALLAH DANS LA VIE DE L’HUMANITE



Dans la balance de la vérité de cet univers, la connaissance humaine n’est pas pesante: elle est médiocre par rapport aux vérités qui ne sont pas encore connues.

De la connaissance, vous n’avez eu que très peu . (Coran, 17/85)

Le vrai savant est celui qui n’accepte rien sans preuve, mais aussi celui qui ne nie rien sans preuve.

Celui qui est borné et vaniteux n’est pas savant, et il en est ainsi de celui qui accepte et nie sans preuve. Ce dernier est semblable à une armoire dans laquelle sont entassées des connaissances et des formulations qui ne sont pas sélectionnées selon de bons critères quant à leur réfutation ou acceptation. Une personne pareille est, en d’autre terme, dépourvue d’esprit scientifique.

Si vous rencontrez un homme possédant des diplômes d’études dans les divers arts et sciences, mais qui admet et réfute sans preuves et sans arguments, sachez alors que cet homme n’est pas un vrai savant.

La science n’a pas comme propriété de rendre vaniteux celui qui en est le porteur. Bien au contraire, la science rend l’homme de plus en plus apte à se soumettre aux vérités, les admettre et adopter une attitude prudente et rigoureuse quand il s’agit d admettre ou de nier.

Inférieur à l’ignorance et plus bas encore, le figement de l’esprit est contraire à la rigueur et à la recherche scientifique. C’est lui qui prive les hommes de l’orientation sacrée vers la recherche et l’approfondissement de leurs connaissances.

Puisque le figement de l’esprit est pire que l’ignorance, celui qui se consacre à la recherche scientifique est supérieur à la science elle-même. La science n’est digne du respect et ne mérite d’être sacralisée que lorsqu’elle va de pair avec l’esprit de la véritable recherche scientifique. Le fondement de cet esprit est un oint à partir duquel l’homme commence à sentir que ses connaissances sont imparfaites.

On a sagement dit que le chemin de la connaissance passe par trois étapes: juste après être engagé dans la première, l’homme est sujet à la vanité et l’orgueil; il lui semble qu’il connaît tout. Lorsqu’il atteint la deuxième étape, il commence à manifester les signes de la modestie, après s’être rendu compte de la médiocrité de ce qu’il connaît, par rapport à ce qu’il ne connaît pas. Et lorsqu’il parvient à la troisième étape, il apprend qu il ne conna t rien, et que rien ne lui est encore clair.

Dans l’introduction aux conclusions philosophiques de sa théorie, sur le relativisme, Einstein - le plus grand parmi les mathématiciens et naturalistes de notre temps - dit que l homme peut prétendre, après sa grande progression dans le domaine des sciences physiques, avoir appris l’alphabet du grand livre de la nature, et rien de plus que l’alphabet.



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