Correspondances 1- Qui a étudié la vie du prophète (SAW) apprécie les efforts qu'il a entrepris pour fonder l'Etat islamique. En légiférant ses lois, préparant ses bases, décrétant ses règlements et organisant ses affaires selon les ordres divins, il trouvait Ali à ses côtés, il était son ministre, son soutien contre les ennemis, le dépositaire de sa science, l'héritier de son jugement, son successeur et le responsable après lui. Qui est attentif aux paroles et aux actes du prophète (SAW) en toute circonstance, trouvera que les textes qui concernent Ali, depuis le début de sa mission jusqu'à sa mort, sont authentiques. 2- Voici ce qui fut dit au début de la prédication islamique, avant l'apparition de l'Islam à La Mecque, lorsque Allah l'Exalté lui révéla: "Transmets à tes plus proches"([42]) Le prophète convia son oncle, Abi Taleb. Ils étaient ce jour-là plus de quarante convives, parmi lesquels ses oncles Abi Taleb, Hamza, Al-Abbas et Abi Lahab. Les paroles du prophète se trouvent dans les compilations des hadiths transmis. Il dit, concluant le repas: "ô fils d'Abdul Muttaleb, je ne connais pas un jeune homme parmi les Arabes qui ait apporté à son peuple meilleur que ce que je vous ai apporté. Je vous apporte les bienfaits de la vie ici-bas et de l'au-delà , et Allah m'a ordonné de vous convier à Lui. Qui voudra bien m'assister, devenir mon frère, mon régent et mon successeur parmi vous?" Tous refusèrent, sauf Ali, qui était le plus jeune, qui se leva et dit: "Je serai ton soutien, ô prophète d'Allah". Ce dernier le prit par le cou et dit: "Il est mon frère, mon régent et mon successeur parmi vous. Ecoutez-le et obéissez-lui". Les gens se levèrent moqueurs, et s'adressèrent ironiquement à Abi Taleb; "Il t'ordonne d'écouter et d'obéir à ton fils..." 3- L'ont rapporté dans ces termes ceux qui ont conservé les actes et les paroles du prophète, tels que Ibn Ishâq, Ibn Jarîr, Ibn Abi Hâtem, Ibn Mardawayh, Abi Na'ïm, Al-Bayhaqi dans ses Sunans et ses Dalâ'il, Al-Tha'labî, Al-Tabari dans son commentaire de la sourate "al-Shou'arâ"', Al-Tabarî dans son livre (Histoire des nations et des rois). Ibn Al-Athîr le considère comme allant de soi dans la deuxième partie de son Kâmel lorsqu'il mentionne qu'Allah ordonna à son prophète d'appeler publiquement à l'Islam. Abul Fida le rapporte dans la première partie de son livre en mentionnant le premier à être entré dans l'Islam. Cela est repris par l'Imam Abu Ja'far al-Askafî al-Mu'tazilî dans son livre (Réfutation de la Othmania) admettant sa véracité. Il est rapporté par Al-Halabî dans sa célèbre biographie dans son chapitre concernant le refuge du prophète (SAW) et ses compagnons dans Dar al-Arqam. L'ont également rapporté, avec des variantes, tout en conservant le même sens, plus d'un confirmé dans la Sunna et érudit en hadith, tels Al-Tahawî, al-Diâ' al-Maqdisi dans son (Recueil), S. B. Mansour dans les Sunan-s, sans omettre le hadith de Ali rapporté par Ahmad b. Hanbal aux pages 111 et 159 de la première partie de son Musnad, ainsi qu'au début de la page 331 de la première partie, ni le hadith honorable d'ibn Abbas incluant ce texte qui cite les dix traits spécifiques distinguant Ali des autres. Ce texte illustre est également rapporté par Al-Nisâ'î, d'après Ibn Abbas à la page 6 de ses (Spécificités Alouites), et par Al-Hâkem à la page 132 de la troisième partie de son Sahîh al-Mustadrak et par Al-Dhahabî qui l'a résumé et a reconnu son authenticité. Il faut également citer le sixième volume du Kanz al-Ummal qui le rapporte en détail, ainsi que le (recueil de textes) du Kanz, publié en marge du Musnad de l'Imam Ahmad. Consultez la note de la page 41 à la page 43 du cinquième volume. Vous y trouverez les détails. Saluts. SH. Correspondance 21 10 dhil Hijja 1329 Doute émis concernant l'authenticité du texte.
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