CONNAÎTRE DIEU PAR LA RAISONNous pouvons facilement démontrer, par de simples calculs de probabilité accessibles à tous, que la structure fonctionnelle des protéines ne peut en aucun cas avoir été créée par hasard. Il existe vingt acides aminés différents. Si nous considérons qu'une molécule de protéine moyenne se compose de 288 acides aminés, nous réalisons alors qu’il existe 10300 différentes combinaisons possibles d’acides. Parmi toutes ces combinaisons possibles, seule "une" peut former la molécule de protéine désirée. Les autres chaînes d'acides aminés sont soit complètement inutiles, soit potentiellement nocives pour les êtres vivants. En d'autres termes, la probabilité de la formation sous l’effet du hasard d'une seule molécule de protéine n’est que de "1 sur 10300". La probabilité que ce "1" se produise parmi un nombre "astronomique" se composant de 1 suivi de 300 zéros est pratiquement égale à zéro; c'est impossible. De plus, une molécule de protéine de 288 acides aminés est relativement modeste comparée à certaines molécules de protéines géantes composées de milliers d'acides aminés. Quand nous appliquons de semblables calculs de probabilité à ces molécules de protéines géantes, nous voyons, que même le mot "impossible" devient inadapté. Si la formation par coïncidence de l'une de ces protéines est impossible, il est encore des milliards de fois moins probable qu’un million de ces protéines se soient formées par hasard de façon organisée et qu’elles puissent composer une cellule humaine complète. D'ailleurs, une cellule n'est pas une simple série de protéines. Protéines mises à part, les cellules sont également composées d’acides nucléiques, d’hydrates de carbone, de lipides, de vitamines, et de beaucoup d'autres produits chimiques tels que les électrolytes, qui sont rangés harmonieusement et en proportions spécifiques en termes de structure et de fonction. Chacun fonctionne comme module ou composant dans diverses organelles. Comme nous l’avons vu, la théorie de l'évolution est incapable d'expliquer la formation d'une seule protéine simple parmi les millions qui existent dans une cellule. Comment pourrait-elle, dans ces conditions, expliquer la formation d’une cellule complète? Le Prof. Dr. Ali Demirsoy, l'un des évolutionnistes les plus importants de Turquie, dans son livre Evrim ve Kalıtım (Hérédité et Évolution), discute de la probabilité de la formation accidentelle du Cytochrome-C, l'une des enzymes essentielles à la vie: "La probabilité de la formation d'une séquence de Cytochrome-C est, pour ainsi dire, de zéro. C'est-à -dire, que si la vie exige une certaine séquence, la probabilité que la vie apparaisse n’est que d’une fois dans l'Univers entier. Sinon, cela signifierait que certaines puissances métaphysiques au-delà de notre compréhension ont agi dans sa formation. Accepter ce dernier point serait aller à l’encontre de la science. Nous devons donc nous en tenir à la première hypothèse." 11 En écrivant ces mots, Demirsoy admet l’invraisemblance de cette probabilité qu'il n’accepte que parce qu'elle est "plus appropriée aux buts de la science": "Il est aussi peu probable de former la séquence particulière d'acides aminés du Cytochrome-C que de faire écrire l'histoire de l'humanité à un singe sur une machine à écrire, en supposant que le singe tape sur le clavier de manière aléatoire."12 Une séquence correcte d’acides aminés appropriés n'est pourtant pas suffisante pour permettre la formation d'une seule des molécules de protéine présentes dans les êtres vivants. En outre, chacun des vingt types différents d'acides aminés qui composent les protéines doit être "gaucher". Chimiquement, il y a deux types différents d'acides aminés, ceux qui sont "gauchers" et ceux qui sont "droitiers". La "symétrie de miroir" entre leurs structures tridimensionnelles est différente, comme l’est la symétrie entre la main droite et la main gauche chez une personne. Ces deux types d’acides aminés se trouvent en nombres égaux dans la nature et peuvent parfaitement s’unir. Cependant, la recherche dévoile un fait étonnant: toutes les protéines présentes dans la structure des choses vivantes sont composées d’acides aminés gauchers. Donc, si l'on attachait un acide aminé droitier à la structure d'une protéine, elle deviendrait inutile. Supposons, l’espace d’un instant, que la vie soit le fruit du hasard, comme le prônent les évolutionnistes. Dans ce cas, les acides aminés droitiers et gauchers devraient être présents partout dans la nature en quantités presque égales. Les évolutionnistes ne parviennent pas à expliquer que les protéines peuvent sélectionner uniquement les acides aminés gauchers et ils n’arrivent pas non plus à expliquer qu’il n’y ait aucun acide aminé droitier impliqué dans le processus de la vie. Dans Britannica Science Encyclopaedia, un ouvrage qui défend ardemment la théorie de l'évolution, les auteurs indiquent que cette asymétrie gauchère se trouve dans les acides aminés de tous les organismes vivants terrestres et dans les composants de base des polymères complexes tels que les protéines. Ils ajoutent que cela équivaut à jeter une pièce de monnaie en l'air des millions de fois et à toujours obtenir la même face. Dans la même encyclopédie, ils déclarent qu'il n'est pas possible de comprendre pourquoi les molécules deviennent gauchères ou droitières, et que ce choix est lié d’une façon fascinante à la source de la vie sur terre.13
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