La Bible a-t-elle annoncé la venue de Mohammed (B.S.D.L)?Le droit d'aînesse d'Ismaël lui fut sauvegardé, en dépit qu'il fût le fils de Hagar – la servante de Sara –qu'Abraham prit comme épouse légitime par la suite. La position sociale de la mère ne peut influencer sur le droit d'aînesse de l'enfant ni sur sa position. La Torah recommande : {Lorsqu'un homme a deux femmes l'une qu'il aime et l'autre qu'il n'aime pas, si l'une comme l'autre lui donnent des fils et si l'aîné est le fils de la femme qu'il n'aime pas alors, le jour où il donnera ses biens en héritage à ses fils, il ne pourra pas donner le droit d'aînesse au fils de la femme qu'il aime, au détriment de l'aîné qui est le fils de la femme qu'il n'aime pas. Au contraire, il doit reconnaître l'aîné, le fils de la femme qu'il n'aime pas et lui donner double part de tout ce qui lui appartient : ce fils, prémices de la virilité du père, a droit aux privilèges de l'aîné.} (Le Deutéronome (21/15-17) Cet ordre divin aux fils d'Israël est la preuve de la justice de Dieu. Peut-on donc imaginer que le Seigneur suprême ait bafoué le droit d'Ismaël, le fils de la domestique pour aller dans le sens opposé de la justice qu'il promulguera pour ses serviteurs Ce qui dément qu'Isaac n'est pas le fils à sacrifier c'est que Dieu, comme il l'a promis à son père avant sa naissance, le bénira et lui donnera une nombreuse progéniture, pareille aux étoiles du ciel. Egorger ce fils ne peut être un sondage du père, ce dernier savait et ne doutait que son fils laissera, après sa mort, une descendance bénie. Le Christ lui-même, d'après les Evangiles de Bernabée, a démenti cette information. Ses disciples lui ont demandé : « Ô Maître, c'est ainsi que c'est écrit dans le Livre de Moïse : c'est l'alliance qui a fait cela d'Isaac?» Le Christ répondit : « Ceci est l'écrit mais ni Moïse ni Yashoua ne l'ont écrit mais ce sont nos rabbins qui ne craignent pas Dieu qui l'ont consigné. Moi je vous dis la vérité, si vous méditez sérieusement les paroles de l'archange Gabriel, vous vous rendrez compte de la mauvaise foi et de la méchanceté de nos scribes et de nos jurisconsultes…comment Isaac peut-il être l'aîné d'Abraham, alors qu'à sa naissance, Ismaël était âgé de sept ans?»} (Bernabée 44/1-11). Dans la Torah, en vigueur de nos jours, Ismaël avait quatorze ans. Nous pouvons conclure, à partir de ces données, que le fils à immoler était bien Ismaël et que le lieu de ce sacrifice est situé dans le pays où il a vécu. L'alliance accordée à Abraham est préservée car ce dernier s'est soumis aux ordres de son Seigneur et qu'il se disposait, honnêtement à égorger son fils unique. Les gens du Livre ont modifié le nom du fils à immoler et ont changé le nom de l'endroit où l'action devait se dérouler. Cet endroit est appelé dans la Torah samaritaine " la terre qui oriente" et dans celle des Hébreux "Moriyya". Ce nom propre peut être une altération du nom propre El-Marwa qui désigne une montagne se trouvant, jusqu'à nos jours, dans la Mosquée Sacrée de la Mecque l'honorée, c'est-à -dire dans l'agglomération où Ismaël a grandi. Les deux textes, samaritain et hébraïque, ont nommé, d'un commun accord, l'endroit " la montagne du Seigneur", or cette appellation, à l'époque, n'était employée pour aucune région bien définie. Les Juifs, pour ces raisons, ont avancé plusieurs hypothèses, les unes différentes des autres, pour localiser ce lieu. Les gens de la Samarie sont pour la montagne Djerzim et les Hébreux pour celle de Jérusalem où Salomon bâtit le temple plusieurs siècles après cet évènement. Le Dr Boust, dans son dictionnaire du Livre Sacré, a écrit : « Une foule de personnes pense que l'endroit du temple est celui où Abraham se préparait à sacrifier son fils Isaac mais la tradition des gens de Samarie disent que ce lieu est la montagne Djerzim et certains savants se sont rangés à leur avis.» Les spécialistes qui ont revu et corrigé la traduction de la version œcuménique ont consigné : « Le Livre des Chroniques (II) a confronté entre les deux noms propres Moriyya et Er-Râbyah sur laquelle le temple de Jérusalem sera construit…Cependant le texte fait allusion à une terre portant le nom de Moriyya et que l'on ne retrouve dans aucun autre passage du Livre Sacré. Le lieu de l'oblation reste donc inconnu.» En réalité, cet endroit est connu et est loin d'être ignoré. Cet évènement s'est passé dans "la terre qui oriente" qui est la terre de l'adoration, la Mecque l'honorée ou le pays de Pharâne, leur divergence prouve cette vérité. Leur accord sur l'appellation de la montagne du Seigneur est vrai, mais ils ne se sont pas entendus sur sa localisation. Ils lui ont donné des noms qui ont parus plusieurs siècles après le fait du sacrifice. Ils ont fait semblant d'ignorer l'illustre Maison qui a été élevée dans cet endroit, durant cette période, qui porte le nom de la demeure du Seigneur et à proximité de laquelle se dresse la montagne du Souverain Absolu. Ce fut l'une des plus grandes différences entre les habitants de la Samarie et les Hébreux. Jésus a vécu le temps de cette divergence. Un certain jour, une femme samaritaine vint le voir et l’interrogea sur le lieu, véritable et réservé pour l'adoration. Il expliqua que cet endroit n'est point la montagne Djarzîm des Samaritains ni la montagne ،îbâl sur laquelle les hébreux ont dressé le temple. {Alors la femme s'exclama : « Je vois que tu es un prophète. Nos ancêtres samaritains ont adoré Dieu sur cette montagne, mais vous les Juifs vous dites que l'endroit où on doit adorer Dieu est à Jérusalem.» Jésus lui répondit : « Crois-moi, le moment vient où vous n'adorez le Père ni sur cette montagne ni à Jérusalem. Vous, les Samaritains vous adorez Dieu sans le connaître, nous, les Juifs, nous l'adorons et le connaissons car le salut vient des Juifs. Mais le moment vient, il est même déjà là où les vrais adorateurs adoreront le Père en étant guidés par son esprit et selon sa vérité.»} (Jean 4/19-24)
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