La Bible a-t-elle annoncé la venue de Mohammed (B.S.D.L)?1°) « Je vous enverrai un prophète » les Chrétiens attribuent à Jésus la divinité, mieux, les Orthodoxes prétendent qu’il est Dieu lui-même. Pourquoi alors le Souverain Parfait a–t-IL dit : « Je vous enverrai un prophète.» et pourquoi n’a-t-IL pas dit : « Je vous enverrai un Dieu.» ou encore : « Je viendrai à vous.» 2°) Ce prophète ne sera pas choisi parmi les fils d’Israël, mais il sera de leurs cousins germains. Il sera issu « du milieu de leurs frères ». Ces cousins en question sont les descendants de ‘Îssou fils de Jacob et ceux d'Ismâ‘îl fils d'Ibrahim. Il est bien connu que, dans la Torah, le mot « frère » est utilisé pour désigner le « cousin germain ». C’est dans ce sens qu’il est employé dans les dires de Moïse à son peuple : «Vous allez passez sur le territoire de vos frères, les fils d'Esaü » (Le Deutéronome 2/4). Nous retrouvons la même idée dans la description d’Edoûme descendant de ‘Îssoû : « De Qadesh, Moïse envoya des messagers au roi d’Edome pour lui dire : Ainsi parle ton frère Israël : « Tu sais toutes les difficultés que nous avons rencontrées.»} (Les nombres 20/14). Dans un autre passage, il est dit : « Tu ne considéreras pas l'édomite comme abominable, car c'est ton frère.»} (Le Deutéronome 23/7).Il l’a appelé son frère tout en sachant qu’il s’agit d’un cousin germain des fils d’Israël. Dans le livre des Chroniques, le roi Sédécias est dit frère du roi Yoyakin conformément à ce morceau : {Le roi Nabuchodonosor envoya une expédition pour emmener Yoyakin à Babylone avec les objets précieux de la Maison du Seigneur et il établit roi sur Juda et Jérusalem son frère Sédécias.»}. (Les chroniques II -36/10). En réalité, le roi Sédécias est l’oncle de Yoyakin comme le précise le livre des rois. {Le roi de Babylone établit roi, à la place de Yoyakîn, son oncle Mattanya dont il changea le nom en Sédécias.»} (Les rois II -24/17).Le mot frère signifie donc l’oncle et les frères sont les cousins germains. Il est donc du domaine du possible que ce prophète soit sélectionné parmi les Arabes, concrétisant ainsi la bénédiction promise à la progéniture d’Ismâ‘îl ou parmi les fils de ‘Îssou l’aîné d’Ishâq, mais aucun membre de cette dernière lignée n’a prétendu être le prophète attendu. 3°) L’une des particularités de ce prophète est sa ressemblance avec Moïse. Or, après son décès les fils d’Israël n’ont plus connu de prophète comme lui. {Plus jamais, en Israël, ne s'est levé un prophète comme Moïse, lui que le Seigneur connaissait face à face.} (Le Deutéronome 34/10).
Cette singularité – la ressemblance avec Moïse- se retrouve dans notre prophète et non pas dans leur frère Jésus (B.S.D.E). Plusieurs traits de cette ressemblance sont communs aux deux premiers. Ils sont, tous les deux, nés d’une façon naturelle et normale. Tous les deux se sont mariés et furent chargés de transmettre aux hommes une mission nouvelle révélée par le Seigneur des mondes. Ils ont pris, tous les deux, les armes pour lutter contre leur ennemi. Chacun d’eux a guidé sa nation et en a été le chef. Ils sont des humains alors que les Chrétiens prétendent que Jésus est un Dieu. Le fils de Marie a décrit le prophète attendu en insistant sur sa ressemblance avec Moïse, ne voyant ainsi aucune ressemblance avec lui-même. Il a dit : « Mais ne pensez pas que je vous accuserai devant mon père. C’est Moïse qui vous accusera, lui en qui vous avez mis votre espérance. Si vous croyiez vraiment Moïse, vous me croiriez aussi, car il a écrit à mon sujet. Mais puisque vous ne croyez pas en ce qu’il a écrit, comment pourriez-vous croire mes paroles.»} (Jean 5/45-47). Il a désigné Moïse avec les qualités du prophète promis et attendu. Ces dernières sont précisément celles de notre prophète. A propos de celui qui accuse le peuple d’Israël, il a dit : « Je ne suis pas possédé, répondit Jésus, mais j’honore mon père et vous, vous refusez de m’honorer. Je ne cherche pas la gloire pour moi-même. Il en est un qui la cherche pour moi et qui juge.»} (Jean 8/49-50). 4°) Parmi les caractéristiques du prophète attendu son ignorance de l’écriture et de la lecture. La révélation qui lui est adressée est orale « Je mettrai ma parole dans sa bouche »} contrairement aux prophètes qui lui étaient antérieurs qui ont reçu des tables et des feuillets écrits. Jésus, lui, savait lire et peut-être écrire (voir Luc 4/16-18).
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