La Bible a-t-elle annoncé la venue de Mohammed (B.S.D.L)?



Premièrement : les traducteurs de la Bible avaient pris la mauvaise habitude, non pas de citer le nom propre d’une personne ou d'un lieu, connu de tout le monde, mais ils considéraient ce nom comme un nom commun, en expliquaient le sens mais – encore une fois - ne le citaient pas[6]. Il leur arrivait, parfois, d’ajouter encore des interprétations supplémentaires qui ajoutent encore plus de perturbations dans le sens du passage.

Combien de preuves bien claires furent perdues par cette façon de traduire. La prédiction de Jésus concernant le Paraclet que les traducteurs modernes appellent Consolateur, celle du Prophète Aggée qui a parlé de la venue de « Mihmad Â» que les dits traducteurs ont appelé Mochtahâ, il avait dit {Mochtahâ touchera toutes les nations.} (Aggée 2/7), toutes ces annonces sont perdues.

Les Psaumes 84/6 ont indiqué la ville natale du Messie attendu et l’ont appelée vallée de Baca[בְּעֵמֶק הַבָּכָא]ØŒ. Ces deux derniers mots écrits en hébreu dans le livre original se lisent, selon l’auteur, bi ‘amîq habkkâ[7]. Les deux mots ont été traduits dans quelques versions  pour ainsi signifier la vallée des pleurs    

  Les moines jésuites les ont traduits par la vallée El-Balasâne[8]. Ces appellations déroutent tous ceux qui savent que Bakkah est le lieu de naissance du Prophète Mohammed. Dieu a dit: ï´¾ Certes, le premier temple édifié pour les hommes est celui de Bakkah. Il est béni et sert de bonne direction pour les mondes.ï´¿[9]

Dans son livre monumental, intitulé « La manifestation de la Vérité Â», le savant Rahmatoullah El-Hindî a consulté, sérieusement, différentes éditions de la Bible et a fait ressortir treize cas de traduction contradictoires, sinon opposés. Il a, de cette façon, démontré que ces traductions ont fait perdre au sens originel du mot sa véritable signification.

Dans l’édition arabe de la Bible, de 1811 il est écrit : {Abraham donna à l’endroit le nom : le lieu où le Seigneur accorde Sa Bénédiction à son visiteur.[10]} (La Genèse 22/14). Le traducteur a changé le nom hébreu de la contrée par son sens, comme s’il était un nom commun. Dans l’édition de 1844, il est dit, concernant la même idée : « Il appela cette région : Le Seigneur voit Â». Le vrai nom a complètement disparu, ce qui a engendré une multitude d’idées et d’informations, différentes les unes des autres. Des exemples pareils sont très nombreux. Le savant remarqua : « Si, concernant les annonces se rapportant au Prophète Mohammed, les traducteurs avaient changé, les deux mots Messager de Dieu par une autre expression, cela n'aura pas été étonnant.

Le même savant Rahmatoullah El-Hindî a enregistré cette phrase qui attira son attention, dans l’ouvrage de Haïdar El-Qourachî libellé « Khoulâssat Saïf El-Mouslimîne Â» : « Le prêtre arménien Oskâne a traduit le livre d’Esaïe dans sa langue maternelle, l’arménienne en 1666. Elle fut publiée en 1733 chez l’éditeur Antoni Bartoli. Dans le quarante deuxième chapitre de cette traduction, il est écrit ce passage : « Glorifions Dieu d’une façon nouvelle, il porta son royaume sur son dos et il s’appelle Ahmed.»} (Esaïe 42/ 10-11)[11]

Deuxièmement : La Bible est pleine de métaphores, de symboles et d’allusions se rapportant, en particulier, à l’avenir. L’auteur du livre « Mourchid Et-Tâlibîne Ila Kitâb El-Mouqaddassî Eth-Thamîne[12]» a consigné : « Le code conventionnel de la Bible est bourré d’allégories, nombreuses et vagues. Cette réalité s’observe surtout dans l’Ancien Testament.» Il a également écrit : « Le code, formel et rituel, du Nouveau Testament est, lui aussi, bondé de métaphores et surtout les veillées de notre Sauveur. D’innombrables idées fausses devinrent célèbres car certains maîtres chrétiens donnèrent des passages de la Bible une explication du mot à mot.[13]»

Le lecteur, devant ce fait accompli, doit imaginer les peines que nous supportons et qui nous bloquent dans notre recherche du mot initial et du nom dont les traducteurs ont participé à la perte définitive. Il – le lecteur – se rendre compte, intelligemment, de la nature de la Bible qui exprime des réalités par le canal de paraboles et d’énigmes. Ces obstacles ne sont pas sentis par les personnes qui fanfaronnent et qui prétendent que leur Livre a prévu plusieurs prophéties - non religieuses-  comme l’apparition de l’U.R.S.S, la création de l’Etat d’Israël et même la personnalité de Kessinger. Ces évènements historiques n’y sont pas décrits, textuellement, mais ils sont suggérés au lecteur de la Bible, Juif ou Chrétien, par le biais d’énigmes ou par le calcul de phrases[14] et autres catachrèses. Ils disent que des centaines d’annonces de la venue de Jésus le Messie ont été citées. Les Chrétiens affirment que l’Ancien Testament renferme mille annonces se rapportant au Messie Jésus (B.S.D.L).

A ce stade de l’étude, nous nous interrogeons : « Est-il logique que la Bible ne comporte aucune annonce au sujet de cet homme qui a changé le cours de l’Histoire au nom de Dieu? Est-il possible qu’il n’ait aucune part dans ces annonces? Est-il probable d’imaginer que la Bible ne renferme aucune prophétie - au moins une seule - qui met les gens en garde contre ses visées et ses ambitions ou qui prévoit son apparition?»



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