LE PROPHTE JSUS (PSL), UN PROPHTE, PAS LE FILS DE DIEU



La culture grecque et la religion étaient basées sur la mythologie païenne. Ses adhérents utilisaient souvent des expressions figuratives et des termes mythologiques dans leurs discours et références. C’était comme si la vie réelle et la mythologie avaient été mélangées ensemble. Les savants bibliques, qui ont examiné le terme “fils de Dieu” utilisé pour faire référence au Prophète Jésus (psl), ont également attiré l’attention sur l’influence de la culture Grecque dans l’établissement de ce terme. La mythologie Grecque a représenté ses divinités comme des entités qui ont établi des amitiés avec les êtres humains, et ont fini par produire des nouvelles générations. Par exemple, Alexandre le Grand (mort en -323) a été considéré comme le fils de Zeus. Sanders déclare que les traditions Grecques étaient répandues partout dans l’Empire à cette époque, et que l’utilisation du terme “fils de Dieu” (Allah est bien au-dessus de cela !) pour le Prophète Jésus (psl) se propageait encore plus loin.75 En fait, les chercheurs soulignent des parallèles entre la trinité païenne Grecque de Zeus-Héra-Apollo et la croyance en la trinité. La culture Grecque contenait surtout un grand nombre de soi-disant “père de Dieu” et “fils des Dieux”. Platon (mort vers -346 ou -347) a formulé ce groupe de trois en différentes trinités et a soutenu que ces divinités ont eu un fils (logos) et une fille (sophos). Selon Platon, le soi-disant Dieu, le logos et le sophos, ont constitué une trinité. Le Christianisme a adopté ce concept païen de la trinité, ainsi que de nombreuses autres croyances et pratiques de la culture Grecque ou d’autres cultures païennes qu’il conserve encore aujourd’hui. Pour cette raison, le Christianisme s’est éloigné de la religion monothéiste pure apportée par le Prophète Jésus (psl), qui était la base de la Loi Mosaïque.

Paula Fredriksen, l’auteur de From Jesus to Christ : The Origins of the New Testament, Images of Jesus, fait le commentaire suivant après avoir indiqué que les Evangiles et les sociétés dans lesquelles les Evangiles ont été écrits, étaient Grecs:

En bref, le milieu du Christianisme, et donc de son contexte de l’interprétation, est le monde de l’hellénisme. Ils [les auteurs] ont écrit dans un langage qui leur était familier, que ce soit de la tradition païenne ou de la LXX (la Septante), à leurs audiences hellénistiques : Jésus est le “Seigneur”, le “Sauveur”, le “Fils de Dieu”, et le “logos” de Dieu. Mais d’autres langages peu familiers apparaissent aussi... et même prédominent – le “Fils de David”, le “Fils de l’homme”, le “Royaume de Dieu”, le “Messie”. Ce langage, interprété de diverses façons et déployé par ces auteurs du Nouveau Testament, est un héritage des premières années du mouvement de Jésus en Palestine.76

Le Dr. Paul R. Eddy a écrit dans un document intitulé â€œWas Early christianity Corrupted by Hellenism ?” ce qui suit :

Tout au long de l’Ancien Monde, aussi loin que Babylone, la vénération de Dieux païens groupés en trois ou en triades, était répandue. Cette influence était également répandue en Egypte, en Grèce et à Rome au cours des siècles précédents, pendant et après le Christ. Après la mort des apôtres, certaines croyances païennes ont commencé à envahir le Christianisme ... Bien que Platon n’a pas enseigné la trinité dans sa forme actuelle, sa philosophie y a ouvert la voie.77

Dans son important livre The Christology of the New Testament, Oscar Cullmann examine comment le terme “fils de Dieu” a été utilisé dans l’Est et dans la culture hellénistique lorsque les Evangiles ont été écrits. Il affirme que les rois Egyptiens, Babyloniens, et Assyriens, tout comme le peuple, se considéraient comme des êtres saints et s’appelaient eux-mêmes “les fils de Dieu”. Il note également que dans les religions Grecques, chacun croyait posséder des pouvoirs sacrés et se mentionnaient “fils de Dieu". 78Les miracles accomplis par le Prophète Jésus (psl) étaient suffisants pour qu’on lui octroie le titre. Varner dit que les non Juifs, qui ont entendu le message du Prophète Jésus (psl), ont formé leur opinion de lui dans le cadre de ces idées et ajoutent (Allah est bien au-delà des expressions qui vont suivre) :

Leur idée d’un fils de Dieu a été profondément enracinée dans la pensée polythéiste et a été, par conséquent, difficile à transformer dans le message monothéiste de Jésus et ses apôtres. Alors que les rois et d’autres hommes saints dans la pensée Orientale et Hellénistique se prétendaient fils de Dieu, Jésus a été déclaré comme étant le fils de Dieu.79

La tendance vers la soi-disant déification des êtres humains dans les croyances païennes

L’une des caractéristiques fondamentales du paganisme, que l’on peut trouver dans l’Empire Romain, est le soi-disant concept homme-Dieu. Les divinités de la mythologie Grecque et Romaine, comme Zeus et Hermès, Vénus et Jupiter, ont été représentées sous forme humaine à travers des statues érigées dans les temples et les places publiques de grandes villes. Les païens ont considéré que leurs divinités étaient touchables et visibles, et les représenter et leur donner une apparence humaine étaient pour eux tout à fait naturel.

Ce concept d’homme-Dieu était si ouvert à l’interprétation que les gens qui prétendaient avoir le pouvoir de réaliser des miracles et qui prêchaient sur des affaires religieuses, pouvaient facilement se prétendre être de tels êtres. Des exemples intéressants à ce sujet sont rapportés dans le livre “Actes” du Nouveau Testament. Paul et Barnabas ont guéri un homme dans la ville de Lystres (près de Konya en Turquie), après quoi le public étonné les a imaginés comme des Dieux :



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