LE PROPHTE JSUS (PSL), UN PROPHTE, PAS LE FILS DE DIEULes Eglises Orthodoxes et Protestantes Le contrôle de l’Eglise Catholique sur le monde Chrétien a été secoué par une séparation interne au 9ème siècle. Pendant longtemps, les Eglises de l’Est, affiliées aux patriarches de Constantinople, de Jérusalem, d’Antioche, et d’Alexandrie, avaient été en désaccord avec l’Eglise Catholique. Elles se sont finalement détachées de Rome. Ce conflit, qui était en fait d’origine politique, avait émergé après la division de l’Empire Romain dans les régions de l’Est (Grecques) et de l’Ouest (Latines). Les divers désaccords entre les deux partis sont devenus un schisme permanent lorsque l’Eglise Romaine a béni le Saint Empire Romain. Les différences distinctives entre les deux partis étaient que l’Eglise Romaine utilisait le Latin en tant que langue liturgique, alors que les Eglises de l’Est employaient le Grec. Après avoir rompu ses liens avec Rome, les Eglises de l’Est, également connues comme Eglises Orthodoxes, ne pouvaient pas établir de hiérarchie interne. Le patriarche de Constantinople était toujours considéré comme supérieur, mais les autres étaient des entités indépendantes. En outre, de nouvelles divisions ont peu à peu émergé, et des Eglises nationales ont été formées, comme les Eglises nationales Arméniennes, Grecques, Bulgares, Serbes, et Russes L’Eglise Catholique a maintenu son hégémonie jusqu’au 16ème siècle en Europe, car le prêtre allemand Martin Luther (mort en 1546) l’a brisé en lançant le mouvement Protestant. Développé et dirigé dans un premier temps par Luther puis de quelques prêtres comme Jean Calvin (mort en 1564) et Huldreich Zwingli (mort en 1531), ce mouvement a déclenché une énorme rébellion contre l’Eglise de Rome et l’autorité papale. Pendant plus d’un siècle, l’Europe a été une scène de guerres sanglantes sans fin entre les Catholiques et les Protestants. Derrière ces guerres, qui étaient d’apparence religieuse, il y avait des conflits d’intérêt et des calculs politiques entre les monarques européens qui ne voulaient pas vivre sous le joug de la papauté et ni payer d’impôts, et ceux (les cercles) qui ne voulaient pas perdre cette domination. La Guerre de Trente Ans (1618-1648), a été le plus sanglant règlement de comptes entre les deux parties. Suite à cette période sanglante qui causa la mort d'un tiers du peuple européen, un compromis permanent fut établi entre elles et l'équilibre créé en vertu du traité de Westphalie signé à la fin de la Guerre de Trente Ans, est resté en grande partie inchangé jusqu'à nos jours. Cependant, après avoir rejeté l’autorité papale, les Protestants ont été incapables de la remplacer par une autre autorité. De ce fait, le Protestantisme s’est développé comme une religion dispersée et libérale, sans structure hiérarchique au centre. Presque tous les pays ont établi leur propre église nationale, et plusieurs sectes et mouvements ont émergé au fil du temps. Aujourd’hui encore, il existe des centaines de formes d’églises et de protestantisme. La plupart d’entre elles sont actives dans le Nord de l’Europe et aux Etats-Unis. L’émergence du Protestantisme était également importante en ce qui concerne les mouvements antitrinitaires. Après que l’autorité papale ait été renversée, les Chrétiens ont enfin pu lire et interpréter pour eux-mêmes les Saintes Ecritures. L’Eglise Catholique n’avait jamais permis cette liberté à ses membres. A la suite de cela, certains Protestants se sont rendus compte qu’il n’y avait aucun fondement en ce qui concerne la trinité dans le Nouveau Testament, qui constitue pourtant la base de la foi Chrétienne. En effet, il était évident que certains passages rejetaient cette croyance. Dieu était décrit comme étant “Seul et Unique†dans ces passages, et la croyance dans “Trois en Un†n’avait pas sa place dans la logique fondamentale du Nouveau Testament. Très peu de Protestants ont rejeté la trinité. Cela a donc donné naissance à l’Eglise Unitarienne. Les Chrétiens qui soutiennent le Monothéisme Suite à la réforme Protestante, les Chrétiens ont commencé à lire le Nouveau Testament indépendamment des croyances Catholiques. Le premier mouvement moderne de Chrétiens antitrinitaires s’est développé en Italie. Fondé par Lelio Sozzini (mort en 1562) et son neveu Fausto Sozzini (mort en 1604), le mouvement a pris le nom de Socinianisme (en rapport avec le nom de famille de ses fondateurs), et s’est étendu par l’intermédiaire de réunions secrètes. La Catholic Encyclopedia résume leurs croyances comme suit : [Selon les Sociniens] qu’il n’y avait pas de Trinité ; que le Christ n’était pas consubstantiel avec le Père et le Saint Esprit ; que sa mort et sa passion (souffrance) n’ont pas été données pour apporter le salut aux hommes. 82
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