Essai stylistique : L'art littéraire dans le discours de Fatimah al-Zahrâ' (p)



Après le décès du Prophète (P), ils ont retourné leurs vestes et :

«Dhaharat fîkum hasîkat-un-nifâqi [27] (la rancune de l’hypocrisie fit surface en vous) ou (Apparaît en vous alors l’hostilité de l’hypocrisie)

Wa samala jalbâb-ud-dîni [28]

Et celui qui retenait sa haine parmi les faux a enfin parlé

Wa nataqa kâdhim-ul-ghâwîni [29]

Et est apparu ostensiblement le plus insignifiant des serviles

Wa nabagha khâmil-ul-aqallîna [30]

Et le dignitaire des pervers a grondé

Wa hadara fanîq-ul-mubtilîn [31]

Ici - avant de suivre la continuité de la description de la situation- il convient de nous arrêter à l’architecture du texte dans la partie dont nous traitons maintenant. Notons que d’une part cette partie met en scène deux milieux ou environnements 1- le milieu d’avant le décès du Prophète (P), 2-le milieu après son décès, et d’autre part, elle a dessiné deux traits : 1-l’ébauche des deux milieux en question, 2- La « répétition Â» des caractéristiques du Livre d’Allah – puisque la sainte Fatima a indiqué, au début de la troisième partie du sermon, (après la préambule et les Deux Attestations de Foi, c’est-à-dire lorsqu’elle a abordé le sujet central) qu’Allah leur a confié Son Livre qu’elle a décrit comme étant «la lueur éclatante, la lumière brillante, la clairvoyance évidente, les arrière-fonds devoilés etc … Â», alors que maintenant, dans le nouveau contexte elle dessine les traits caractéristiques du Coran aussi, mais en précisant que ses auditeurs l’ont laissé derrière leurs dos, (comme nous allons l’expliquer tout à l’heure ), ce qui montre que l’architecture artistique de cette partie du sermon et son lien avec ce qui le précède et ce qui lui succède, est d’une esthétique et d’une sloidité évidentes.



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