Essai stylistique : L'art littéraire dans le discours de Fatimah al-Zahrâ' (p)Examinons minutieusement et méditons la dernière image où Satan sort sa tête du trou, de sa cachette. Cette image sensorielle une vue ou scène étonnante, attirante et stimulante, surtout lorsqu'on imagine cette scène où nous nous trouverions en face de la sortie de la tête de Satan subitement de nulle part, montrant sa joie et sa fierté de sa réalisation… Les autres images se sont chargées de mettre en évidence l'acceptation déviationniste des interlocuteurs de la sainte Zahra du Message de satan lorsqu'il a sorti sa tête pour les voir accueillir positivement son message dévié. Et c'est ce que la sainte Fatima vise dans sa dénonciation de ses interlocuteurs; mais après avoir dessiné cette scène ou vue, elle l'a commenté métarphoriquement ainsi : "Mais vous avez marqué (de fer) des chameaux qui ne sont pas les vôtres et fait venir une eau qui n'est pas la vôtre / fa-wasamtum ghayra ibilikum [35], wa awradtum ghayra chirbikum (ou machrabakum) [36]". C'est le troisième segment de la partie dont nous traitons maintenant et il s'agit d'une image d'une grande signification esthétique lorsqu'elle dessine ces gens comme étant en attente prometteuse, c'est-à -dire qu'ils attendent à travers une démostration de muscles ou d'une situation nouvelle dont ils attendent le succès de la conduite déviée qu'ils ont montrée, mais c'est une attente de quelque chose qui n'est pas "leurs chameaux", une attente du faux. Il est .évident que ces images symbolisent que ces gens ont adopté le faux et que les conséquences de cette attitude ne seront évidemment pas dans leur intérêt, et c'est ce que les images de commentaire suivantes vont se charger de montrer (il s'agir d'images d'implication et d'identification coraniques qui constituent un prolongement organique de ce qui précède et ce qui suit dans le sermon) : Notes [1] Les Deux Attestations de Foi" / al-Chahâdatayn : ach-hadu an lâ ilâha illâllâh, wahdahu lâ charîka lahu, wa ach-hadu anna Muhammadan 'abduhu wa rasûluhu = (J'atteste qu'il n'y a de Dieu qu'Allah, et j'atteste que Muhammad est Son serviteur et Son Messager). [2] Ou selon une autre interprétation : Il leur a demandé d'obtenir encore des meilleures grâces. [3] Alors que pour un lecteur ou auditeur non averti, et surtout pour un traducteur, et dans les dictionnairces ces trois mots sont plus ou moins synonymes. [4] Abad et amad sont sémantiquement proches sans être synonymes. Ils diffèrent en ceci que le premier (abad) est une période de temps qui n'a pas une limite déterminée et ne peut pas être restreinte – on ne peut pas dire un abad (éternité) de trois ans par exemple, alors que le second (amad) est une période dont la limite est inconnue, mais qui peut être restreinte – on peut dire une période (délai) de 2 ans par exemple.
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