Est-ce que la religion est séparée de la politique, en islam?»ولكن جاء الشّرع بتÙويض الامور إلى وليّه ÙÙŠ الدّين. قال الله عزّوجلّ: "يا أيّÙهَا الَّذÙيْنَ آمَنÙوا أطÙيعÙوا اللهَ وَأطÙيْعÙوا الرّسÙولَ وأولي الْأمْر٠مÙنْكÙمْ" ÙÙرض علينا طاعة أولÙÙŠ الامْر Ùينا وهم الائمة المتامرون علينا[7][186]« «La raison de jurisprudence à propos de l’octroi de pouvoirs à un wali et à un gouverneur, a été révélée au sein même de la religion, lorsque Dieu dit: «Ô les croyants, suivez Dieu, le Prophète et les détenteurs de l’ordre». Ainsi Dieu nous a commandé de suivre les détenteurs de l’ordre que sont nos gouverneurs» Chaykh Sadûq rapporte de Fadhl ibn Châdhân un Hadith attribué à l'Imam Alî ibn Musâ ar-Ridhâ –les bénédictions de Dieu soient sur lui–. Au cours de ce long Hadith, l'Imam aborde la nécessité de former un gouvernement: »انّا لانجد Ùرقةً من الÙرق ولا ملّة من الملل بقوا وعاشوا إلا بقيّم ورئيس Ù„Ùما لابÙدّ لهم منه من أمر الدّين والدّنيا Ùلم يجز ÙÙŠ Øكمة الØكيم أن يترك الخلق Ù„Ùما يعلم أنّه لابدّ لهم منه ولاقÙوام لهم إلا بÙÙ‡Ù Ùيقاتلون به عدوَّهم ويقسمون به Ùيئهم ويقيمون بÙه٠جمعتهم وجماعتهم ويمنع ظالمهم من مظلومهم[8][187]« «Nous n’avons aucun groupe ni communauté qui puissent se maintenir, sans gouverneur et sans chef. La société a besoin d’un gouverneur pour les affaires de la religion et de ce monde. Ainsi, les gens s’éloignent de la sagesse divine lorsqu’ils négligent ce besoin, sans lequel ils ne peuvent survivre. De ce fait, les gens se battent contre leurs ennemis en compagnie de leur gouverneur, ils partagent le butin et les prises de guerre, par son décret, ils établissent la prière du vendredi et la prière en commun sur son ordre, et il est gouverneur pour ne pas abandonner les opprimés aux mains des oppresseurs». Bien entendu, les développements des Hadith et les différentes analyses des savants musulmans ne peuvent être insérés dans ce petit ouvrage et sont l'objet de livres entiers. L’analyse des cours de jurisprudence islamique montre clairement elle aussi, qu’une grande partie des lois religieuses ne peut être appliquée sans l'existence d'un gouvernement puissant. L’islam nous invite au Djihâd, à la défense des opprimés, au rejet des oppresseurs, au respect des limites et des règles religieuses, à l’ordonnance du bien et à la prohibition des mauvaises actions dans un cadre étendu, à l’établissement d’un système financier codifié et à la protection de l’unité de la communauté islamique. Il est clair que ces différents objectifs ne peuvent être envisagés sans un régime compétent et un gouvernement cohérent, car la protection de la sainte loi divine et la défense de l’islam exigent une force et une armée structurée. La formation d’une telle armée puissante nécessite l’établissement d’un gouvernement fort, fondé sur les valeurs islamiques. De même, le respect des peines légales et des règles religieuses pour la réalisation des devoirs canonignes, pour empêcher les mauvaises actions et le viol des droits des opprimés, sont impossibles sans un système concerté et des organisations puissantes. Sans cela, ces actions seraient la cause de désordres et de troubles.
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