La philosophie de l’Imâmat chez Mollâ SadrâLe corps est pareil à Marie, et chacun de nous possède en lui un Jésus. Si nous éprouvons en nous cette douleur, notre Jésus naîtra. (Le Livre du Dedans, section 5, page 47) (36) Et aussi : Tan cho mâdar, tefl-e jân ra hâmeleh Marg, dard-e zâdan ast o zelzeleh Le corps est comme la mère enceinte de l’enfant de l’âme La mort, c’est la douleur de l’accouchement et un séisme (Mathnawî Ma’nawî ; Cahier 1 : Section 165, vers 16) On a le sentiment que dans sa propre existence, Rûmî a fait l’expérience pratique d’un tel enfantement, car il dit aussi : Dard chon abestanân mi- giradam
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