La philosophie de l’Imâmat chez Mollâ SadrâDide -yi khâham ke bâshad Shah-shenâs Tâ shenâsad Shâh râ, dar har lebâs
Pour reconnaître le Roi dans toutes Ses apparences Quelques remarques :
Comme le dit Rûmî : Dar nayâbad hâl-e pokhteh hich khâm Jamais le cru ne comprendra ce qu’est le cuit L’inférieur ne connaît pas le supérieur ; non pas au sens de la connaissance purement mentale (conceptuelle) mais de la connaissance vraie, celle dont les gnostiques et même les philosophes ont dit qu’elle entraîne l’unification du connaissant et du connu, où le connaissant devient ce qu’il connaît. Par conséquent, les êtres des stations inférieures peuvent savoir qu’il existe des stations supérieures, mais ils ne peuvent pas connaître pleinement les détenteurs de ces stations. C’est pourquoi ils sont incapables de savoir quel homme est le meilleur, le plus digne d’occuper la fonction d’Imâm, et encore moins de voter pour ou contre lui. Il s’agit de stations et de fonctions définies par Dieu Lui-même, comme de choisir quel homme devrait être envoyé à tel ou tel peuple. (39)
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