La famille dans l'IslamO Ali ! Si tu couches avec ta femme la nuit du mercredi au jeudi, et que cet acte aboutissait à une conception, l’enfant qui en naîtrait serait un gouvernant parmi les gouvernants ou un savant entre les savants, et si tu le fais le jour du jeudi, lorsque le soleil s’écarte du milieu du ciel, Satan ne s’approchera pas de l’enfant qui en naîtrait, jusqu’à ce qu’il vieillisse, et celui-ci aurait un bon entendement et Allah le favoriserait d’une conduite correcte dans la religion et dans la vie, O Ali ! Si tu accomplis l’acte sexuel avec ton épouse la nuit du jeudi au vendredi, et que cet acte aboutissait à une conception, l’enfant qui en naîtrait serait un orateur, un tribun et un rhéteur, et si tu le fais, le vendredi, après l’après-midi (vers la fin de l’après-midi et avant le maghrib), l’enfant qui en naîtrait, serait bien connu, célèbre et savant, et si tu le fais la nuit de jeudi à vendredi, après la Prière de ‘Ichâ’ (de la nuit), il est à espérer qu’il deviendrait un des abdâl**(remplaçants). O Ali ! N’accomplis pas l’acte sexuel avec ta femme, à la première heure de la nuit, car si cet acte venait à déboucher sur une conception, il est à craindre que l’enfant qui en naîtrait, ne soit un magicien qui préférerait le monde présent au monde futur. O Ali ! Apprends par cÅ“ur ce testament (recommandation) que j’ai appris de Jibrâ’îl. »*** De l'importance du choix du conjoint De la naissance jusqu'à la mort, l'homme traverse diverses étapes. Les êtres humains subissent des transformations régulières. Plus ils enrichissent leurs connaissances, plus leurs exigences et leurs besoins s'accroissent. L'un des besoins importants de l'homme est d'avoir un conjoint. Comme vous le savez, la femme et l'homme partagent une nature humaine commune, mais ils sont différents l'un de l'autre, du point de vue psychique et physique. Certes, ces différences, non seulement, ne sont pas au niveau des défauts ou des qualités de l'un ou de l'autre, mais encore, elles sont à l'origine du dynamisme de la société, lui permettant d'avancer sur la voie de la perfection. Ce sont, en effet, grâce à ces mêmes dissemblances, par lesquelles l'homme est attiré vers la femme et vice-versa, que la société évolue. C'est ainsi que la plupart des besoins psychiques et physiques des êtres humains sont satisfaits. Après la création de l'homme et de la femme, on ne doit jamais oublier que ce qui différencie ces deux derniers n'engendre pas la supériorité de l'un sur l'autre. L'homme et la femme ont, chacun, une identité humaine indépendante. Mais leur situation, dans le cadre de la famille, est tout à fait différente. Dans l'union que forment les conjoints, dans le cadre de la famille, tous les deux doivent tenir compte, réciproquement, de leur identité humaine, et respecter leur dissemblance physique et psychique. Dans un tel contexte, l'homme acceptera la place que tient son épouse et aucun des deux ne souhaitera, donc, être à la place de l'autre. Après avoir étudié le monde différent de la femme et de l'homme, Eric Fromm, psychologue allemand, a déclaré que les deux conjoints pouvaient se comprendre et être parfaits l'un grâce à l'autre, mais qu'ils ne pouvaient pas se ressembler, ce qui relève des différences institutionnalisées dans leur for intérieur. Comme on l'a dit, le mariage est un événement important dans la vie individuelle de tout homme. Du point de vue religieux, sociologique et naturel, la formation de la famille s'avère indispensable. Les spécialistes des sciences éducatives et les sociologues croient que la santé et le bonheur de la société sont liés à l'institution du mariage légal et légitime qui aboutira à la formation d'une famille saine. Voilà pourquoi la femme et l'homme qui ont l'intention de s'unir par le mariage ne doivent pas oublier les principes sur lesquels se fonde une famille, principes auxquels sont liés le progrès et l'essor d'une famille, ainsi que la santé psychique de la société, en général, et de la famille, en particulier. Celui qui se lance dans un mariage à l'aveuglette, ressemble à celui qui construit un bâtiment sans fondation solide et profonde. Une telle famille ne pourrait absolument pas être un foyer calme et sûr pour vivre ensemble. Un grand nombre de chercheurs et de spécialistes se sont focalisés, ces dernières décennies, sur des sujets, tels que la qualité des relations conjugales, le sentiment de satisfaction qu'éprouvent les conjoints et son influence sur la santé de la famille. A présent, ces derniers sont en train de se pencher sur les facteurs qui jouent un rôle important dans le mariage, facteurs qui aident à promouvoir la qualité de la vie conjugale. Sur cette base, ils ont compris que les questions d'ordre culturel, économique, psychique et éthique, avaient un impact indéniable sur les relations entre l'homme et la femme, dans le cadre de la famille. « Il n'y a pas l'ombre d'un doute que les tensions familiales, l'indifférence, les fugues des enfants et le pessimisme, proviennent de l'absence de calme et de sérénité au sein de la famille. L'absence de doux sentiments, comme l'affection et la tendresse, entre les membres de la famille, est à l'origine des grands problèmes sociaux. On peut en tirer cette conclusion que les familles heureuses sont celles qui jouissent d'une plénitude psychique, familles, au sein desquelles, règnent des relations cordiales entre la mère, le père et les enfants. », c'est ce qu'a écrit le psychologue et chercheur iranien, Gholam-Ali Afrouz, dans son livre†Les époux modèlesâ€. L'homme cherche toujours à marcher sur la voie du progrès et de la perfection et cela met en relief la nécessité de l'union entre la femme et l'homme. Après l'enfance et pour arriver à la maturité, il faut chercher une nouvelle identité, identité qu'on ne peut trouver que grâce à un mariage réussi et correct. Après le mariage, les êtres humains se sentent tout à fait indépendants. Par conséquent, ils s'efforcent de jouer de la meilleure manière leur rôle dans le cadre de la famille. Le mariage met un terme à la plupart des soucis des filles et des garçons célibataires.
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