Le but de l'usurpation de Fadak par Abubakar



Les causes de l'usurpation de la Terre de Fadak par le gouvernement de l'époque est principalement en raison de:

 

1-                  Tout d'abord, Pour affaiblir la capacité économique d'Ahlul Bayt et prévenir toute sorte d'activité qui découle à l’intérieur de la maison de Fatîma (as) contre ceux qui prétendaient au califat de manière mensongère, où le revenu annuel de Fadak s'élève à vingt-quatre mille dinars rapporté par Sheikh Abdullah bin Hamad al -Ansari et dans une autre version Soixante-dix mille dinars (Kashf al Mahajah 182), à l'époque de Omar bin Abdul Aziz la récolte de Fadak était dix mille dinars  (Sobh al A'ashah 4291), dans une autre version quarante mille dinars (Sunan Abu Dawud, 3, 144,2972 .

            Donc l'usurpation de Fadak est, certes, une grande source économique pour les  opposants.

 Ã€ cet égard Ibn Abi al-Hadid Môtazeli, rapporte que Ali Bin Naqi, a dit:

 "Le nombre des palmiers-dattiers présents à l'époque à Fadak était équivalent à celui de ceux présents à Kufa aujourd'hui. Il est admis de tous que la Famille du Prophète fut dépossédée des terres de Fadak et donc de leurs revenus et, en supposant qu'elle en ait gardé les rentes, l'Imam Ali (p) serait devenu une menace pour le calife car, avec ces rentes, il aurait pu financer ses partisans et leur équipement militaire et se lancer contre le calife. Puis, le calife n'a pas seulement dépossédé Fatima Az-Zahra(p) de son bien de Fadak, sa décision ciblait également toute la famille des Béni Hachim et les descendants de Abdul Muttaleb qu'il priva de leurs droits, c'est-à-dire leur droit (au cinquième du butin) de khaybar pris sur l'ennemi et connu sous le nom de Khums. Toutes ces mesures injustes avaient un objectif reposant sur le fait que quiconque rencontre des difficultés financières pour subvenir à ses nécessités ne pense pas en premier à faire tomber le pouvoir en place "

2-      Et d'autre part Abu bakar a insisté du privé Fatima de son droit, parce que s'il l'a reconnue sincère dans sa plainte recouvrait des dimensions politiques affectant son succession.

Il a été rapporté par ibn Abi Al-Hadid : "J'ai demandé à Ali bin Faruqi l'un des plus fameux professeurs de la Madrassa Gharbi Baghdad je lui ai dit: " Fatima était-elle sincère dans sa plainte ? Il répondit : " Oui ".

Je l'ai encore questionné : " Alors, pour quelle raison Abu bakar s'est-il refusé à lui rendre le Fadak? "

Il fit un sourire et très dignement dit : " Supposons que le calife ait donné une suite favorable à la réclamation légitime de Fatima Az-Zahra(p) et qu'il lui ait retourné son bien injustement confisqué sous la conviction qu'elle était une femme connue de tous pour être véridique, sans lui avoir réclamé de présenter des témoins, Fatima Az-Zahra(p) aurait eu devant elle la voie ouverte pour en profiter et réclamer aussi, dès le jour suivant, le bon droit de son mari Imam Ali (p). Placé devant une telle situation, le calife n'aurait eu d'autre alternative que de céder la place à l'Imam Ali (p) puisque la réclamation provenait d'une personne qu'il aurait lui-même et publiquement reconnue comme véridique.



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