LES QUARANTE HADÃŽTHS (L'envie)



La source de la corruption morale

Nous avons avaoncé plut haut que la foi, qui est la joie et la fortune de l'âme, est différente du savoir, qui est le plaisir et la satisfaction de l'intellect.

Toutes les corruptions morales et du comportement résultent de l'absence de foi dans le cœur de l'individu,ce qui signifie, tant que les choses saisies par l'intellect et la raison, grâce aux preuvent rationnelles ou les narrations des prophètes, sont absentes du cœur, ce dernier demeure inconscient de leur vérité. Tout ârif, hakîm, mutakallim, aussi bien le laïc que le juriste, affirme et considère comme indubitable que tout ce qui est venu à l'existence en tant que résultat du mouvement de la plume de l'Absolument Sage Créateur, quant à l'être et la perfection des moyens de subsistance des créatures et quant à l'ordre du terme de leur vie, démontre la beauté suprême de la conception et la perfection suprême d'un système qui est en complète harmonie avec le plus complet et le plus parfait des systèmes imaginables.

 Toutefois, chacun décrit cette Bienveillance divine et cette Sagesse absolue dans son propre langage et selon la terminologie de sa discipline. Le ârif dit :

 Â« C'est l'ombe de Sa Beauté absolue ». Le hakîm dit : « Le système du monde réel est en accord avec un schéma scientifique dénué de toute imperfection et malveillance ; ce qui est présumé être mauvais dans des exemples particuliers n'est qu'un moyen pour les créatures d'acquérir le degré mérité de la perfection ».

Le mutakallim et l'homme de loi croient que les Actes divins sont basés sur la sagesse et le bien général, alors que l'intellect limité de l'homme est incapable de saisir le bien hautement intrinsèque des ordres divins. Tous souscrivent à cette idée et chacun apporte un argument pour le prouver, selon sa propre connaissance et intelligence. Mais tant que ce ne sont que des paroles et des affirmations qui n'ont pas pénétré encore dans le cœur , les voix de la protestation et de l'objection seront toujours entendues, et le même homme, qui ne jouit pas réfutera ses propres arguments. Le vices moraux, également, prennent racine dans cette défaillance de la foi.

 Celui qui se sent jaloux des autres, qui désire la perte des biens dont jouit autrui et entretient, dans son cÅ“ur, le dépit à l'encontre de celui qui le possède, doit comprendre qu'il nie que c'est dans son propre intérêt que le Tout-Puissant lui a refusé ces faveurs.

Notre compréhension limitée est incapable de saisir la sagesse de Ses décisions. Il doit admettre qu'il n'a pas foi dans la justice divine et l'équité de Son partage, bien qu'il puisse déclarer, verbalement, sa croyance en cette justice. Sa déclaration demeure de simples paroles car croire en la justice divine s'oppose à l'envie.

Si vous le considérez juste, considérez aussi que Ses ordres et Son organisation sont juste, car le hadîth affirme expréssement que l'envieux a de la rancune envers le partage d'Allah de Ses dons entre Ses créatures et est indigné des faveurs qu'il a accordés.

 Selon les instincts divins déposés en lui, l'homme aime par nature la justice. La modestie et le respect de la justice, la haine et le refus de l'injustice sont profondément enracinés dans sa nature. Toutefois,si nous remarquons une attitude contraire de sa part, c'est à cause d'une défaillance dans les prémisses. S'il est indigné des avantages acquis par autrui et s'il conteste le partage divin des bontés, c'est parce qu'il ne considére pas que celui-ci est juste, mais plutôt, Allah nous pardonne, injuste et cruel. Il ne peut considére à la fois le partage divin juste et ressentir de la rancune à son encontre, car pour lui, le système divin est imparfait et déficient, et c'est pourquoi il en est mécontent. Hélas !notre foi reste incompléte et les preuves intellectuelles n'ont pas encore franchi les limites de la raison et de l'intellect pour pénétrer dans le champ du cÅ“ur. La foi n'est pas seulement une question de déclaration. Il ne s'agit pas de lire, de discuter ou de citer les autres, elle réclame la sincérité de l'intention. Celui qui recherche Allah réussira à le trouver. Ceux qui sont intéressés par la connaissance divine, la recherchent : « Et quiconque aura été aveugle ici-bas, sera aveugle dans l'au-delà, et sera plus égaré par rapport à la bonne voie ». ( al-Isrâ 72)



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