Mohammad Bâqer al-SadrLa preuve en est que cette Umma n'a subi ni éclipse, ni dynamitage, ni camouflet, grâce à la position privilégiée de son Prophète auprès de Dieu. Il s'agit donc bel et bien des prodiges semblables à ceux des missions prophétiques précédentes, tels que le miracle des "Gens de la Grotte" (Ahl al-Kahf) et celui d'Al-Aziz. De cette façon la démonstration scientifique de l'érudit al-Sadr se trouve confirmée par l'argument coranique. Si Al-Aziz et son âne ont pu être morts pendant cent ans puis ressuscités par la volonté de Dieu, et si les "Gens de la Grotte" ont pu dormir, sans discontinuité et sans boire ni manger pendant trois cents ans, pourquoi Dieu ne réaliserait-t-IL pas le même miracle, en la personne d'al-Mahdî, pour la Umma de Son Bien-Aimé Muhammad? En outre, selon les ulémas qui réunissent en eux la Loi révélée, la Vérité et la Nature, la vie ne prend pas fin - légalement - avec la fin de la résistance du corps aux facteurs de destruction internes et externes, mais lorsque la Providence en fixe le terme. A propos de ce mystère que ne connaissent que ceux qui sont enracinés dans la science, l'Imam 'Alî, grand-père des Imams a dit: «Ce qui conserve l'homme, c'est le terme de sa vie», et non pas sa santé ou les facteurs constructifs qui résistent aux facteurs destructifs. Je ne puis conclure ma préface qu'en exprimant mes vifs éloges pour la plaidoirie méritoire de Sayyed al-Sadr en faveur du prodige de l'Imam al-Mahdî, plaidoirie formulée d'une façon scientifique conforme à l'esprit de l'époque contemporaine, car je ne pouvais pas imaginer qu'un savant musulman essaye un jour de concevoir ces miracles de la même façon scientifique dont j'ai traité, il y a vingt ans, le miracle d' "Al-Isrâ' wal-Mi'râj". Je trouve donc dans son essai un encouragement à ce que j'avais essayé de faire jadis... Dr Hamid Hafni Daûd Le Caire, 5/8/1978 PRÉAMBULE
AU NOM DE DIEU, LE CLÉMENT, LE MISÉRICORDIEUX
|