DE LA BONTE ET DE LASSISTANCEl'être humain quelque soit son milieu et son mode de vie, comprend, de par sa nature divine, que mourir dans une voie vénérée et sacrée est le bonheur même; dans la logique de la religion, cette question est claire et na rien à voir avec les chimères et la superstition. la raison est que celui qui, sur ordre de la religion prend la défense de sa société religieuse en faisant don de sa vie, sait qu'il ne s'est pas imposé une privation; après ces quelques jours de vie agréable passés dans la voie de dieu, une vie encore plus agréable, plus précieuse, plus éternelle deviendra sienne, un bonheur inaltérable lui sera assuré. ainsi dieu, le tout puissant, dans sa parole nous dit: "ne crois surtout pas que ceux qui sont tués dans le chemin de dieu sont morts. ils sont vivants! ils seront pourvus de biens auprès de leur seigneur, ils seront heureux de la grâce que dieu leur a accordée" (coran, 3:169-170). c'est-à -dire que ceux qui sont tués au service de dieu, ne sont pas morts; ils mènent une vie éternelle auprès du seigneur, recevant ses bienfaits. mais, pour les conceptions non religieuses, qui limitent la vie de l'être humain à cette vie passagère l'homme après la mort n'est pas vivant, il naccède pas à la félicité, au bonheur; ce n'est qu'en exploitant les chimères, et les superstitions, qu'on peut le persuader que celui qui, donne sa vie, par exemple, pour son pays ou pour des choses sacro-saintes, aura son nom inscrit en lettres d'or parmi les martyrs et les héros de la nation, morts au champs d'honneur; ou on lui suggérera que son sacrifice le fera entrer dans l'histoire et qu'il sera pour toujours, vivant. la consécration élogieuse faite par l'islam du martyre, c'est-à -dire, mourir au service de dieu, est unique; cet éloge prime sur tous ceux relatifs aux bonnes actions humaines. le noble prophète, déclare: "a toute charité, prime une autre charité et cela jusquau martyre, qui est la suprême charité". aux premiers temps de l'islam les musulmans demandaient au noble prophète, de leur accorder le pardon, grâce aux prières de ce dernier, ils accédaient au sublime degré du martyre. on ne pleurait pas ceux qui quittaient ce monde en martyr, le martyr étant considéré comme vivant et non pas mort.
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