L'ECOLE D'AHLOUL BAYT



«celui qui aura fait le poids d'un atome de bien le verra, et celui qui aura fait le poids d'un atome de mal le verra.» (sourate al-zalzalah, 99 : 8)

3- selon les avis de certains musulmans, allah pourrait charger ses serviteurs de faire ce qui dépasse leur capacité. ces avis se fondent sur une mauvaise interprétation du verset coranique suivant :

«... notre seigneur ! ne nous charge pas de ce que nous ne pouvons pas porter...» (sourate al-baqarah, 2 : 286)

les saints imams d'ahl-ul-bayt ont récusé cette interprétation erronée du verset coranique en question, et ils ont montré qu'elle contredit la justice d'allah et la stipulation sans ambiguïté d'une autre partie du même verset coranique, selon laquelle :

«allah n'impose à chaque homme que ce qu'il peut porter.» (sourate al-baqarah, 2 : 286)

ces préliminaires faits, nous allons à présent mentionner quelques hadith et débats des saints imams d'ahl-ul-bayt, qui clarifient et développent ces principes fondamentaux, expliquent la conduite humaine et la relation entre la volonté de l'homme et la volonté divine, et le lien entre cette explication et le principe de la justice divine, ce qui permet de mieux voir la cohérence de la pensée et de la croyance islamiques et de conduire au rejet des théories d'al-jabr (la contrainte) et d'al-tafwîdh (la délégation).

l'imam al-Çâdiq a dit :

«allah a créé les créatures, et il savait ce qu'elles deviendraient. il leur a donné des ordres, et il leur a fixé des interdits. en ce qui concerne ce qu'il leur a ordonné de faire, il leur a donné la possibilité de ne pas le faire. et elles ne peuvent ni le faire ni s'en abstenir qu'avec l'autorisation d'allah.»

(251)

pendant que l'imam 'alî conduisait son armée vers la syrie, pour combattre mu'âwiyeh le rebelle à Çiffîn, l'un de ses compagnons lui demanda : «o commandeur des croyants ! est-ce que notre marche [vers Çiffîn] se déroule selon la décision et le décret d'allah ?» «oui, ô chaykh ! car, par allah, vous ne montez pas sur une hauteur, ni ne descendez vers le coeur d'une vallée, sans que cela ne se fasse par la décision et le décret d'allah», répondit l'imam 'alî. «c'est à allah que j'en référerai donc pour ma peine !» dit le chaykh. a quoi l'imam 'alî répliqua : «malheur à toi ! crois-tu qu'il s'agisse d'une décision obligatoire et d'un décret fatal ? si c'était ainsi, la récompense et la sanction n'auraient plus de raison d'être, la "promesse" et la "menace" n'auraient plus de sens. allah a ordonné à ses serviteurs de choisir librement de faire [ce qui est prescrit], leur a interdit [de faire ce qui est répréhensible] par mise en garde, les a chargés de peu de choses, ne leur a pas imposé une obligation difficile à réaliser, leur a donné beaucoup pour le peu qu'ils feraient. celui qui échoue n'aura pas désobéi, et celui qui fait quelque chose par contrainte n'aura pas obéi. allah n'a pas envoyé les prophètes par jeu ni n'a fait descendre le livre à ses serviteurs par absurdité.



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