LA VERITE SUR LE SHIISME ET LA REFORMEl'ecrit du testament et la tradition de l'encrier et du papier cette tradition est « mutawâtirah » c’est à dire confirmée par la succession des narrateurs musulmans. nul ne conteste que le prophète (saw) lors de la maladie précédant sa mort, voulut faire écrire pour sa communauté un écrit qui la préserverait de l’égarement en confirmation du testament relatif au califat et à l’imamat de ‘ali b. abî tâlib, mais les gens l’en empêchèrent. ainsi, dans le sahîh d’al bukhârî, muslim, ahmad, ibn al athir, at tabarî et autres traditionnistes rapportent le hadîth selon lequel ibn ‘abbâs dit : “c’était un jeudi et quel jeudi ! (ibn ‘abbâs pleurait et ses larmes mouillaient le gravier), le narrateur intervint et demanda à lbn ‘abbâs : quel jeudi ? ce dernier répondit : « le messager d’allah était très malade. il déclara: apportez-moi de quoi vous écrire un message susceptible de vous préserver de l’égarement. mais les compagnons se sont querellés et aucune querelle n’est admise chez un prophète. certains ont même dit : «qu’est-ce qu’il a ? divague-t-il ?, demandez lui !» il (le prophète (saw) dit alors « laissez-moi mon état actuel est mieux... » *159 dans une autre version de ce hadîth, ibn ‘abbâs dit: lors de la maladie qui précéda la mort du prophète (saw), des hommes parmi eux ‘umar b. al-khattâb étaient présents dans sa chambre. le prophète (saw) demanda alors « approchez-vous, je veux vous écrire an message qui vous protégera de l’égarement après moi » ‘umar dit : « le messager d’allah est trop souffrant et vous avez le coran. le livre d’allah nous suffit. les compagnons présents se divisèrent en grandes querelles. les uns disaient « qu’il vous écrive son message qui vous évitera l’égarement ». d’autres se rangèrent à l’avis de ‘umar. lorsque leurs voix s’élevèrent du fait de leur divergence, le prophète dit :
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