LA VERITE SUR LE SHIISME ET LA REFORME



si la primauté que s’attribuait l’imam ‘ali n’avait été commandée ni par la raison ni par la shari’a, il aurait alors, d’après le dr. el mûssawî revendiqué ce à quoi il n’avait aucun droit ou ce qui appartenait légitiment aux califes. en fait, un principe fondamental échappa à l’homme de philosophie et de shari’a : l’allégeance prêtée aux califat doit se baser sur une disposition claire du saint législateur, sinon elle ne serait pas légitime . ce qui prouve, en l’occurrence, l’illégitimité de l’allégeance prêtée aux califes et l’énoncé du dr. el mûssawî lui-même qui dit dans la page 14 :

« le jour de la délibération, abdur-rahmân b. ‘awf proposa le califat à l’imam ‘ali dans ces termes :

« je te prête allégeance dans le respect du livre d’ailah, de la sunnah de son messager et de la conduite (la politique ) des deux sheikhs ( abû bakr et ‘umar )» l’imam ‘ali répondit : « le livre d’allah, la sunna de messager et mon ijtihâd (effort d’interprétation) ». abdur-rahmân b. ‘awf lui répéta la proposition par trois fois et l’imam lui répéta trois fois de même pour la réponse. abdur-rahmân b. ‘awf prit alors parti pour ‘uthmân à qui il fit la même proposition avec la même formulation, ce que ce dernier accepta volontiers et l’allégeance lui fut alors prêtée »

on le voit, le dr. el mûssawî se contredit quand il affirma plus haut que la légitimité de la succession des califes est confirmée, selon lui, par l’imam ‘ali qui leur prêta allégeance et loua ‘umar pour son action valeureuse qui « rétablit la situation, traita le mal et redressa la sunna» (propos que le dr. impute à l’imam ‘ali) * 171

- et ici que l’imam refusa la politique des deux sheikhs ( abû bakr et ‘umar).

- nous demandons au dr. el-mûssawî :

« la conduite (la politique) des deux sheikhs était-elle opposée à celle du prophète et à sa sunnah ou y était-elle conforme ?

- s’il répond que leur conduite était opposée son allégation que leur califat était légitime serait nulle ainsi que l’assertion selon laquelle l’imam ‘ali leur aurait prêté allégeance puisqu’il n’aurait pu suivre quelqu’un dont la conduit était opposée à celle du prophète (saw)

- s’il répond que leur conduite était conforme, pourquoi alors avance-t-il ci-dessus que l’imam ‘ali (a.s) refusa de la suivre puisqu’il ne pouvait que se conformer à la tradition du prophète (saw) ?

de là, on comprend qu’" al ‘allâmah", dr. el-mûssawî n’écrit et ne pense qu’avec la plume et la raison des autres.



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