JAMAIS SANS L'ISLAM



dans les pays évolués, la belgique en l'occurrence, la femme qui se sépare d'avec son mari se trouve très souvent confrontée à des problèmes psychiques et sociaux innombrables.

des slogans comme "chacun pour soi" et "la fille, comme le garçon, doit travailler pour vivre", reflètent, de plus en plus, l'état social dans les rapports humains entre les membres d'une même famille. ainsi, la fille de dix-huit ans considérée en belgique comme majeure à cet âge, se trouve obligée par ses parents ou par les circonstances de la vie qu'elle mène parmi eux, d'aller tenter sa chance dans le marché du travail afin de gagner de l'argent et de pouvoir louer un appartement qu'elle habitera seule ou avec la ou les personnes de son choix.

la mère séparée qui obtient du tribunal le droit de garder ses enfants et d'avoir sur eux l'autorité physique et morale, est souvent plus malheureuse que ne le pensent ses connaissances et son entourage et ce, malgré l'augmentation sensible de sa fortune personnelle due à l'obtention des allocations familiales, de la pension de garde et de la contribution financière du père des enfants. tout cet argent et le pouvoir d'achat qui s'ensuit donnent à la femme séparée l'illusion du bonheur terrestre et de son corollaire chez la femme moderne : la liberté d'agir indépendamment de l'homme voire contre l'homme qui, dans le cas du couple séparé, perd pratiquement tout: le respect de sa femme, le contact avec les enfants, les trois quarts de son salaire, le logement familiale et le repos de l'âme. quand il s'adresse à la justice humaine pour crier au scandale ou pour sauver ce qui reste à sauver, il trouve séances reportées, oreilles sourdes dossiers gonflés, lois enchevêtrées et revient chez lui s'il reste encore un chez lui bredouille, penaud et plein de regrets! la mère musulmane séparée en occident se trouve ainsi comblés par les nouvelles facilités judiciaires et tombée dans les filets de la politique nationale du pays d'accueil qui planifie et vise, par les moyens juridiques et sociaux qu'il met en place de désintégrer les foyers conservateurs afin de pouvoir intégrer leurs membres désemparés et affaiblis, à la culture occidentale prédominante. encouragée donc par le système et ses lois manifestement favoritistes à l'égard de la femme, la mère musulmane assimilée refuse tout compromis avec le père de ses enfants. rejetant l'autorité maritale, elle prend désormais pour nouveaux maîtres: l'ego, l'argent et l'or: les femmes divorcées issues d'un milieu sous-développé accumulent de ce métal précieux des quantités importantes que l'histoire n'a peut-être connues que chez les juives sorties de l'Égypte de pharaon. les filles issues d'une culture hybride - telle la mère de mes enfants - préfèrent d'autres dieux que le veau d'or: la consommation tous azimuts: vêtements de qualité ou de mode, repas aux restaurants chic de la ville, meubles antiques et modernes, derniers produits de la musique et du cinéma ... ce genre de femme plongent dans ce genre de vie pour camoufler des problèmes chroniques et douloureux et y accréditer l'idée selon laquelle l'égale de l'homme n'a pas besoin de celui-ci pour mener à bien sa vie et ses affaires. ce n'est que plus tard que la femme en particulier et la société en général découvriront que derrière la belle façade, la lassitude et la misère rongeaient l'âme du beau sexe révolté et la mauvaise éducation et la négligence conduisaient les enfants à leur perte malgré les vêtements tout neufs qu'on leur achetait et les innombrables jouets qui remplissaient leurs chambres. après la séparation, la mère qui garde dans sa nouvelle vie une marge de pudeur ou de retenue commence à chercher de l'aide auprès des femmes et d'organismes d'assistance sociale neutres et sérieux. quand cela ne suffit pas à colmater les brèches, elle se retourne vers la magie, la superstition et la sorcellerie qu'on rencontre aussi bien chez les peuples incultes que dans la société des gratte-ciel et du progrès scientifique et technologique.

après ce péril fantaisiste et dangereux, la femme revient à la nécessité évidente de chercher à se compléter par l'homme et avec lui. après l'avoir rejeté comme époux gardien de sa personne, de sa stabilité et de son royaume de femme, la voilà qui le cherche en tant que singe rigolo ou chien de garde lui tenant compagnie pendant quelques jours ou quelques mois puis elle le remplace par un autre habile à jouer la comédie et à profiter de ses faiblesses.

après son expérience malheureuse, la femme qui quitte son mari pour des fantasmes et du fric découvre qu'elle n'est toujours pas émancipée ni libérée de l'emprise masculine sauf qu'au sain du mariage elle appartenait à un seul homme qui jouissait d'autant de droits et assumait autant de devoirs qu'elle, alors qu'en dehors du mariage, elle affronte toute seule les problèmes de la vie et essaie tant bien que mal de jouer à l'égard de ses enfants, sans vraiment réussir l'acrobatie, le rôle du père et celui de la mère. s'il y a homme dans sa vie, ce n'est jamais pour le meilleur et pour le pire, mais simplement comme un moyen circonstanciel utilisé pour assouvir un caprice, écarter un danger ou dissiper une inquiétude. au lendemain de l'aventure, l'homme et la femme iront dans des chemins différents portant chacun ses propres peines et fardeaux. en fin de compte la féminité en sort banalisée, la maternité bafouée et les enfants sacrifiés aux mirages de la liberté et de la modernité.

ne voulant pas analyser ici les causes du divorce comme il est pratiqué en belgique, ni dire qui des deux époux est le premier responsable de l'échec conjugal, je me contente simplement de souligner le fait que le système juridique belge, en l'occurrence le code de la famille, ne se limite pas à refléter ou à gérer la réalité sociale qui l'inspire mais il contribue dans une large mesure à créer un nouveau réel et de nouvelles situations socio-juridiques porteuses de problèmes humains et familiaux graves et anomalies sociales difficilement contrôlables. ainsi, sachant qu'en cas de séparation ou de divorce, la loi lui confère des avantages financiers et sociaux au détriment de son mari, la femme, sans raison sérieuse aucune, succombe à la tentation d'éjecter son mari et de devenir seul chef à bord d'une famille monoparentale d'autant plus facile à exploiter que les seuls membres qui la constituent sont une mère fragilisée et des enfants sans conscience et sans défense. heureusement, toutes les femmes vivant en europe ne cèdent pas au marchandage de leur famille et de leurs valeurs.

sultana, elle, résista quelque temps puis fléchit et succomba. soumaya, mahdi, sajida et moi-même implorons le miséricordieux de l'aider à se relever, à voir clair en elle-même et à rejoindre les rangs des croyantes que rien ni personne ne peut perturber dans leur foi et leur clairvoyance. nous sommes sûrs qu'allah exauce les vœux de ses serviteurs , mais il y a là une vérité incontournable exprimée dans le verset coranique suivant: "la graine qui germe dans la bonne terre pousse bien par la volonté d'allah tandis que la mauvaise graine n'en sort que piteuse... "

(sourate 7 verset 58)

comme je l'avait pressenti, sultana s'est pliée à la volonté de sa mère conjuguée à celle des détracteurs de la vole du salut et habita l'appartement qu'on lui avait promis dans le logement social n'146 avenue de versailles, bruxelles. ensuite comme prévu, elle eut recours au tribunal belge pour qu'en référé on lui concédât la garde des enfants et les autres avantages tant miroités et attendus. le complot ourdi par mes adversaires réussit donc contre moi, dévoilant à la face du monde tant leur bassesse que ma naïveté qui a duré jusqu'à ce que l'étau de l'animosité me serrât le cou. ma torpeur commença néanmoins à se dissiper quand j'ai vu la mère de mes enfants rompre avec les sœurs musulmanes qu'elle fréquentait, avec le voile qu'elle mettait et avec la morale islamique pour laquelle elle avait opté de bon gré avant et pendant notre mariage. j'ai compris alors que l'être sur lequel j'avais compté pour déjouer les complots tramés contre la jeunesse musulmane immigrée était trop faible pour résister aux pressions et à la malice et qu'il me devenait pratiquement impossible de le récupérer ou de le délivrer sur le champ des tentacules qui le tenaient et l'asphyxiaient. plus tard, il s'est avéré que le complot était d'autant plus réussi que la proie de la pieuvre, pourvu qu'elle restât vivante, se familiarisait progressivement avec les ventouses et l'odeur nauséabonde qui s'en dégageait.

blessé dans mon amour propre d'homme hachimite et musulman, je trouvai néanmoins de la consolation dans le saint coran selon lequel des épouses de prophètes éminents, les avaient trahis et quittés pour consolider le camp des impies et des injustes.

"allah donna l'exemple des impies la femme de noé et celle de luth. elles vivaient avec deux hommes des plus excellents serviteurs d'allah puis elles les trahirent. ceux-ci ne pouvaient leur être d'aucun secours; il leur est dit alors: entrez à la géhenne avec les impies."



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