LES DROITS DE LA FEMME EN ISLAMl'homme moderne emploie les femmes comme secrétaires, dactylos, standardistes, etc. pour son plaisir, et les fait payer par le gouvernement, la société ou l'organisation pour laquelle il travaille, sans sortir un seul centime de sa poche. l'homme moderne change de maîtresse au bout de quelques jours sans entreprendre de formalités de dot, de pension et de divorce. m. tshombe était violemment opposé à la polygamie, car il avait toujours à côté de lui une jeune et jolie fille qu'il changeait quand il le désirait. dans de telles conditions, il n'avait nullement besoin du fardeau de la polygamie. nous lisons dans la biographie de bertrand russel, qui était un opposant résolu à la polygamie, que deux femmes, outre sa grand-mère, ont joué un rôle important dans sa vie. l'une était sa femme, apparemment, c'est à cause de ses maîtresses que russel a fini par divorcer de sa femme notes
1. le dr ali châyeghân, expliquant le code civil iranien (p. 366), écrit à ce propos : «l'indépendance dont jouit la femme concernant son propre argent, l'indépendance instituée par la jurisprudence chiite dès le départ, n'existait ni en grèce, ni à rome, ni en allemagne, ni même dans la plupart des pays du monde jusqu'à une date récente. la femme, dans ces nations, était considérée sur ce plan comme un mineur ou un fou, qui n'a pas le droit de disposer de ses biens. en grande 2. "les plaisirs de la philosophie", pp. 155-159. 3. "history of philosophy" 4. zayn al-dîn ibn 'alî al-'Âmilî al-jaba î 5. certes il y a la question de la relativité de la morale et de la relativité de la justice qui a ses partisans, et dont nous sommes conscient. mais nous expliquerons notre point de vue sur cette question plus loin, en prenant en considération les vues de ses partisans. 6. lâ dharara wa lâ dhirâr
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