LES DROITS DE LA FEMME EN ISLAMwill durant écrit dans son livre "histoire de la civilisation" (vol. 17) un chapitre intéressant intitulé "la dissolution des murs", où il décrit l'état des murs en italie pendant la renaissance. ci-après un résumé d'un sujet intitulé "les relations sexuelles" extrait de ce livre. «avant de parler des murs des gens irreligieux, et de leurs relations sexuelles, il convient de rappeler tout d'abord que l'homme tend, de par sa nature, à la polygamie, et qu'on ne peut lui imposer la monogamie que par l'existence de restrictions morales vigoureuses, un certain degré de pauvreté, un travail dur, et une surveillance constante de la part de sa femme. «on ne peut affirmer que l'adultère chez les femmes était moins répandu au moyen age que pendant la renaissance. de même que l'adultère se pratiquait sous le couvert de la chevalerie, de même, pendant la renaissance, elle se dissimulait sous l'habit des bonnes manières et de l'esprit raffiné du beau sexe. les filles issues de familles respectables étaient gardées, dans une certaine mesure, à l'écart des hommes étrangers à la famille, et on leur enseignait les mérites de la chasteté pré-maritale. parfois de tels enseignements s'avéraient exceptionnellement fructueux. en effet, on rapporte qu'une jeune femme se jeta dans l'eau après avoir été violée. c'était sans doute un cas exceptionnel de suicide, puisque l'evêque se donna la peine d'ériger une statue à sa mémoire après sa mort.» «le nombre de liaisons pré-maritales devait être considérable, si l'on en juge par les innombrables enfants illégitimes que l'on trouvait dans chaque ville italienne. on était fier si on n'avait pas d'enfants illégitimes, mais on n'avait pas honte si on en avait. habituellement, si un mari voulait persuader une femme de se marier avec lui, il lui promettait d'élever son enfant illégitime avec les siens, et cela ne choquait personne. par ailleurs on pouvait obtenir facilement un certificat de légitimité en payant un dessous de table à l'ecclésiastique. en l'absence d'un héritier légal ou désigné, un fils illégitime pouvait hériter une propriété et même une couronne, puisque frante-i succéda à alfonso-i, le roi de naples. lorsque, en 1459 pius-ii vint en bavière, il fut reçu par sept princes qui étaient tous des enfants illégitimes. la rivalité entre les fils légitimes et illégitimes était une cause importante d'une longue série d'agitations pendant la renaissance. concernant l'homosexualité, elle était pratiquée sous le prétexte de ressusciter d'anciennes traditions grecques. «san bernardino a trouvé cette perversion si courante à naples qu'elle pouvait menacer cette ville du même sort que sodome. artino a constaté que l'homosexualité était aussi répandue à rome. il en va de même pour la prostitution. en 1490, parmi une population de 90000 âmes, il y avait 6800 prostituées officielles, sans compter les clandestines. selon les statistiques de 1509, parmi une population de 300000 que comptait cette ville, il y avait 11654 prostituées. au xve siècle, une fille qui atteignait l'âge de 15 ans sans s'être mariée était considérée comme une honte pour la réputation de sa famille. au xvie siècle, cet "âge de disgrâce" fut porté à 17 ans, afin de permettre à la fille d'avoir une meilleure éducation. les hommes qui avaient toutes les facilités pour jouir sexuellement, grâce à une large disponibilité de prostituées, n'étaient attirés par le mariage que si la femme proposée promettait d'apporter une dot très conséquente. selon le système du moyen age, le mari et la femme se devaient en principe de s'aimer mutuellement et de partager bonheur et malheur. c'était souvent le cas. cependant l'adultère était rampant. la plupart des mariages dans les classes supérieures étaient des unions diplomatiques contractées pour des raisons politiques et économiques, ce qui amenait les hommes à croire qu'ils avaient le droit d'avoir des maîtresses. auquel cas, leurs épouses étaient obligées de garder et de dissimuler leur colère et leur frustration. «dans les classes moyennes, certains hommes considéraient l'adultère comme une jouissance légitime. machiavel et ses amis ne se gênaient pas pour se raconter leurs aventures extra-conjugales, et lorsque leurs femmes décidaient de se venger en se livrant elles aussi à des aventures extra-conjugales, leurs maris ne se sentaient pas offensés, gênés, ni jaloux.» c'était là un échantillon de ce qui se passait dans des pays qui considérent la polygamie comme un crime impardonnable de l'orient, et qui, à l'occasion, rendent le climat responsable de cette coutume présumée "inhumaine". quant à leur climat, il ne leur permettait évidemment jamais de tromper leurs femmes, ni de violer le système de la monogamie ! a propos, il est à rappeler que l'absence de la polygamie légale parmi les européens -peu importe qu'elle soit une bonne ou une mauvaise chose- n'est nullement due à la religion chrétienne. car aucun texte dans cette religion n'interdit la polygamie. bien au contraire, étant donné que jésus christ a confirmé les enseignements de l'ancien testament, lequel reconnaît la polygamie, on pourrait dire que le christianisme autorise la polygamie, et les anciens chrétiens l'ont pratiquée effectivement. donc le refus de l'occident de la polygamie légale devrait avoir d'autres causes. les menstruesd'aucuns attribuent la polygamie aux menstrues de la femme et à son aversion pour l'acte sexuel pendant cette période, ainsi qu'à sa fatigue après l'accouchement et à son désir de se consacrer à l'allaitement et à l'éducation de ses enfants. will durant écrit : «dans les sociétés primitives, les femmes vieillissent précocement, ce qui les conduit à encourager leurs maris à épouser une seconde femme, afin qu'elles aient plus de temps pour l'allaitement de leurs enfants, et afin que l'intervalle entre une grossesse et la suivante se prolonge sans que cela contrarie le désir du mari d'avoir plus d'enfants et de jouir sexuellement. en outre, avec une seconde femme, la première peut être soulagée des tâches ménagères, tout en ayant la satisfaction de voir la famille s'enrichir par de futurs nouveaux enfants sans qu'elle ait à en subir les principales peines.»
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