LES PROBLEMES MORAUX
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L’inimitié et la rancune.
* Pourquoi fermer les yeux sur les défauts? * Les préjudices de la rancune. * La réaction de l’Imam Sadjed. (que le salut soit sur lui)
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Sans doute l’homme est un animal social et son instinct grégaire l’empêche de se passer de la société, ou de rompre ses liens avec ses semblables. Il est un être dépendant et besogneux, et ses besoins sont innombrables et sans borne.
Par conséquent, en vertu même des exigences de sa nature, il est appelé à vivre une vie sociale; afin que solidaire avec les autres hommes, il puisse dénouer l’écheveau des problémes inhérents à son existence.
Mais la vie sociale présente diverses conditions, auxquelles l’homme devra s’astreindre, tout comme il devra respecter les règles et codes de conduite nécessaires au bon fonctionnement de la société.
La vie sociale -qui est le facteur le plus déterminant dans la constitution de la personnalité humaine,- ne doit pas se borner à rassembler les corps, mais à tisser un réseau de rapports psychologiques qui reflèteraient la solidarité et l’affinité des esprits.
Et quand la société est unie dans sa forme et dans son fond, les relations entre les individus seront axées toutes sur la solidarité, et elle ne saurait perdre sa pureté et son attirance.
Dans nos fréquentations, il nous arrive souvent d’éprouver le devoir de "fermer les yeux", de faire preuve d’indulgence envers les fautes et les bévues d’autrui. C’est là un comportement dicté par la nécessité de la vie collective.
Le meilleur calme s’obtient par des relations conciliantes avec les autres, et par une affabilité envers eux.
Il ne faut pas perdre de vue ce point que nul sur cette terre n’est exempt de défauts et d’imperfection. Et trés rares sont les personnalités impéccables. Même les plus éminentes ne sont pas à l’abri de l’erreur.
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