ABU ZHAR AL GHIFARI* etre l'ami des déshérités et les fréquenter; * regarder toujours ceux qui sont moins favorisés que toi économiquement, et non ceux qui sont plus riches que toi; * bien traiter tes proches (parents), même s'ils ne se montrent pas très amicaux envers toi; * ne craindre aucune censure, si ton action est accomplie pour la cause d'allah; * dire la vérité, si amère soit-elle"». etant donné que le saint prophète était doué de prescience, il prédit à abû tharr, à diverses reprises, les événements futurs et les malheurs qui allaient le frapper personnellement par la suite. ainsi, selon "musnad ahmad ibn hanbal", un jour abû zar, épuisé après de longues heures de prêche, se rendit au masjid et s'y endormit profondément. le prophète voulant lui exprimer sa sympathie pour ses efforts louables pour la cause d'allah, se dirigea lui aussi vers le masjid. il le réveilla et lui dit: "o abû zar! que feras-tu si l'on venait à te chassera de ce masjid un jour?". abû zar répondit sans hésiter: "o maître! si cela venait à arriver un jour, je dégainerai mon épée et je trancherai la tête de celui qui essaiera de me faire quitter le masjid." le prophète lui dit: «non, abû zar! ne fais pas cela, mais arme-toi plutôt de patience dans de telles circonstances. va là où on t'enverra et marche vers l'endroit où on te conduira". selon al-`allâmah al-majlicî, un jour le prophète dit à abû zar: «o abû tharr! tu vivras seul, tu mourras seul et tu seras ressuscité seul. tu mourras seul dans l'exil. quelques irakiens te laveront, te mettront en linceul et t'enterreront» (anwâr al-qulûb). toujours selon al-`allâmah al-majlicî, un jour `othmân et abû zar étaient entrés en discutant dans la mosquée du prophète. là ils virent le messager d'allah assis, penché sur un coussin. ils se dirigèrent tous deux vers lui. peu après, `othmân quitta le lieu. le prophète dit alors à abû zar:
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