Pphilosophie de l’Islam (Livre 1)1. Les machines, suivant leur évolution, ont une succession historique, car les plus perfectionnées d'entre elles sont apparues après les moins modernes. 2. La succession historique est sans rapport avec la naissance de toutes les autres chose du cosmos. 3. Il y a une ressemblance totale entre la première machine et la machine la plus perfectionnée. 4. Les stades de la fabrication de la dernière machine la plus perfectionnée ressemblent, dans l'ensemble, à ceux du développement des autres machines, bien que ce soit sous une forme condensée. Malgré tous ces quatre points, tout le monde sait que l'origine des machines les plus perfectionnées sur les traces des machines les plus simples ne s'est pas produite sur la base de transformisme. En d'autres termes, les machines les plus perfectionnées ne sont pas la progéniture des plus simples. L'évolution des machines est le résultat des initiatives de l'homme, de son efficacité et de l'évolution de sa pensée. Elle est le produit de l'expérience qu'il a acquise. Mais les machines de type supérieur ne sont pas nées de celles qui existaient avant elles. Il est vrai que dans le cas des machines, à la base, il n'est pas possible que les plus perfectionnées d'entre elles soient nées des plus simples, mais dans le cas des êtres vivants, une telle possibilité existe. Mais cette possibilité peut se présenter seulement comme une estimation scientifique. Elle n'est pas la preuve qu'une telle chose est arrivée vraiment, car la simple possibilité d'une chose n'est pas la preuve de son occurrence affective. Nous rencontrons quelques autres cas de l'évolution, dans lesquels la succession historique de leurs étapes est relative à la pensée du constructeur et résulte d'une croissance graduelle dans une capacité déjà existante. L'exemple d'une telle évolution est l'obtention de la connaissance depuis l'enfance jusqu'aux années tardives. Par contre, l'évolution de la faculté d'apprendre une langue étrangère est. Liées au développement de la capacité de celui qui l'apprend, et non de celui qui la lui enseigne.
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