Pphilosophie de l’Islam (Livre 2) 2Si les parties concernées décident d'effectuer une transaction sans prêter beaucoup d'attention au détail de l'objet de la transaction, le marché doit être fondé sur un compromis avec ou sans une certaine récompense. 6. La transaction conclue ne doit pas inciter ni contribuer au péché, à l'injustice, à la corruption. En règle générale, elle ne doit pas comporter la violation d'aucune loi valide. 7. Toute transaction doit être claire et dépouillée de toute sorte de fraude ou de tricherie. L'acquéreur ne doit pas avoir à craindre qu'on lui fournisse des biens défectueux ou qu'on lui fixe des charges excessives. De tels soupçons, et tout manque de confiance, sont la source de beaucoup de rancoeur dans la vie de l'individu et de la société. L'Imam Ali (P) a dit : «Allah aime un homme de métier honnête». (Wasâ'il al-Chî'ah, vol. 12, p.96) Dans un long hadith attribué au Saint Prophète (P), il est dit : «Celui qui trompe les gens dans une transaction n'est pas Musulman». (Wasâ'il al-Chî'ah, vol. 12, p. 210) On attribue à l'Imam al Sâdiq ces propos : «Le Saint Prophète a interdit le frelatage du fait à vendre en le mélangeant avec de l'eau ». (Wasâ'il al-Chî'ah, vol. 12, p. 208) On attribue le propos suivant à Hichâm al-Hakam : «Je vendais un tissu "sabiri" (une sorte de tissu dont la qualité était difficilement reconnaissable à l'ombre) sous l'ombre. L'Imam Moussâ al-Kâdhim (P) passe un jour à mon niveau, monté sur un cheval. Il se tourna vers moi et me dit : "O Hichâm ! Vendre quelque chose dans l'ombre est une sorte de fraude."» (Wasâ'il al-Chî'ah, vol. 12, p. 208) L'Imam Ja'far al Sâdiq (P) a dit : «Il est interdit de duper une personne qui n'est pas très avertie dans une transaction et qui vous fait confiance». (Wasâ'il al-Chî'ah, vol. 12, p. 363)
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