Pphilosophie de l’Islam (Livre 2) 2Il y a à ce sujet suffisamment de précisions dans les sermons de l'Imam Ali (P) et dans les lettres qu'il envoya à ses fonctionnaires. Dans beaucoup de ces lettres, l'accent fut mis sur le fait que les fonctionnaires doivent être dépouillés de l'amour de l'argent, de l'ignorance, de l'inefficacité, de l'outrance, de la timidité, de la corruption, et de la violation des injonctions et des traditions islamiques, et n'être pas coupables d'effusion de sang. Le Commandeur des Croyants, l'Imam Ail (P) dit : «Tu dois toujours te rappeler que ce qui est le plus déplacé, c'est qu'une personne qui a en charge l'honneur, la vie, les biens et les lois des Musulmans, puisse être : - quelqu'un qui aime l'argent et qui, par voie de conséquence, essaie de détourner la propriété des autres, - un ignorant qui pourrait par conséquent les égarer, - quelqu'un qui n'inspire pas confiance et avec lequel les autres n'aimeraient pas avoir de relations, - quelqu'un qui pratique la discrimination dans son traitement des gens, et favorise seulement les personnes influentes, - quelqu'un qui accepte la corruption, la déviation du cours de la justice et de la loi, le non-respect des règles légales et des traditions divines et, enfin, l'atteinte portée aux intérêts de la Ummah. ("Nahj-al-Balâghah") Dans ses instructions envoyées à Mâlik al-Achtar, l'Imam Ali (P) écrit : «Tu dois t'abstenir strictement de répandre le sang d'un innocent. Il n'y a pas pire provocation, pire catastrophe et pire destruction qu'un tel acte». ("Nahj al-Balâghah")
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