Pphilosophie de l’Islam (Livre 2) 2Adhésion à la Loi divine Un juge doit prononcer son jugement d'une façon conforme à la loi divine, laquelle couvre tous les aspects de la justice. Quiconque prononce un jugement selon toute autre loi, non conforme à la loi divine, et fondée sur des intérêts personnels ou de classe, est un déviationniste et un pécheur : «Ceux qui ne jugent pas d'après ce au Allah a révélé sont, en vérité, des pervers». (Sourate al-Mâ'idah, 5 : 47) L'Imam Mohammad al-Bâqir (P) a dit : «Il y a deux sortes de jugement : divin et païen. Celui qui dévie du jugement divin, prononce automatiquement un jugement païen. Quiconque prononce un jugement contraire à ce qu'Allah a commandé est un incroyant, même si son jugement ne concerne qu'une affaire- de deux dirhams». ("Wasâ'il al-Chî'ah, vol. XVIII, p. 18) La conduite à adopter envers les plaideurs La conduite qu'un juge doit adopter vis-à -vis de chacun des plaignants doit être à tous égards la même, y compris dans sa façon de leur parler et de les regarder. «Il est de ton devoir de traiter de la même façon les deux parties en procès, même dans ta façon de les regarder. Tu ne dois pas regarder l'une des deux parties plus longuement que tu ne regardes l'autre». ("Nahj al-Balâghah") L'indépendance et l'immunité de la magistrature Dans le système social de l'Islam, chaque fois qu'un devoir ou des devoirs lourds sont placés sur les épaules de quelqu'un, il est permis à celui-ci d'avoir également certains privilèges.
|