La Dernière Mission Divine



"Que les deux mains d'Abou-Lahab périssent et que lui-même périsse. Ses richesses et tout ce qu'il a acquis ne lui servira à rien. Il descendra dans le brasier de l'enfer. Son épouse le suivra, porteuse du bois ! A son cou sera attachée une corde de palmier".

En analysant minutieusement la vie d'Abou Lahab, les chroniqueurs se mettent d'accord sur le fait qu'il s'est fermé les yeux sur le monde sans embrasser la foi, et qu'il avait poursuivi son opposition farouche contre le Prophète et les musulmans. Il en fut ainsi pour sa femme.

Les versets traitant de tels événements, même par fois personnels, démontrent clairement que le Livre sacré provient de Dieu et qu'il est fermement et directement attaché au monde invisible.

Il existe également d'autres versets qui prévoient le futur, entre autre, l'immunité du Prophète contre tous les complots et les tentatives meurtrières des païens, au cours de sa prophétie, Les versets en question furent révélés au cours de sa troisième année de sa mission divine. Pour mieux comprendre la situation, il faut rappeler les coutumes sociales de l'époque en Arabie : un individu sans clan, devient un être sans protection. Les lois tribales l’ignorent : Il est hors-la-loi, il n'existe plus !
C'est un homme sans identité : n'importe qui donc peut le tuer. Et Mohammad fut exclu de son clan ! Mais ; il a survécu - exceptionnellement ! - malgré toutes sortes de tentatives destinées à l'exterminer.

Déçus par leurs nombreuses conspirations et tentatives criminelles fructueuses contre Mohammad, les ennemis du Prophète se flattaient en vain, de le voir sans postérité, puisque tous ses enfants moururent en bas âge, et qu'il ne lui resta qu'une fille. Ainsi en espéraient ils le déclin de la cause islamique. Là, encore une prédiction coranique a ruiné toutes leurs espérances :

"Oui, nous t'avons accordé l'abondance. Prie donc ton Seigneur et sacrifie voilà celui qui n'aura jamais de postérité".

A la suite des répressions acharnées et des persécutions insupportables, le prophète et ses fidèles durent quitter La Mecque et se réfugier à Médine. Mohammad, comme ses adeptes mecquois, avait toujours une grande nostalgie de la Mecque. Voilà les versets coraniques qui annoncent la libération de la Mecque par des combattants musulmans, le retour des expatriés, ainsi que la conversion massive des populations païennes à l’Islam :

"Oui, celui qui t'a inspiré le Coran, te ramènera certainement là.  Lorsque vient le secours de Dieu et la victoire. Lorsque tu vois les hommes entrer en masse dans la religion de Dieu, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore lui pardon. Il demeure, en vérité, grand accueillant au repentir".

Ce rêve d'or, considérer par la plupart des gens de l'époque comme chimérique se réalisa. La Mecque, bastion de l'idolâtrie, est libérée et la population stupéfaite de la clémence, de la magnanimité du Prophète et de sa noblesse d'esprit, embrasse, en groupe, la religion de Dieu: l'Islam.

Le Coran et son homogénéité formelle et substantielle

L'homme chercheur en tant que tel, est toujours susceptible de changer d'idées et se réorienter perpétuellement à force de découvrir la contrée inconnue et de saisir les données scientifiques. C'est pour cela qu'en s'appuyant sur son bagage intellectuel, il prend des positions concernant un problème précis, et au cours du temps, suivant ses recherches et l'ampleur de l'approfondissement de sa connaissance, il se métamorphose, ce qui pourrait aboutir à un revirement. Ainsi dévaloriserait-il sa vision du monde pour en substituer un autre mode de pensée tout nouveau. C'est de là que va naître le phénomène de diversité d'opinion, de contradictions d'idées parfois même irréconciliables. De même que la mise à jour d'oeuvres et la rectification de vues, étaient méthodiquement toujours parmi les intérêts soutenus de grands savants, de législateurs, et d'auteurs soucieux de la perfection.



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