La Dernière Mission Divine"J'ai encore beaucoup de choses à vous dire, mais vous ne pouvez pas les porter maintenant." "Quand le Consolateur sera venu, l'Esprit "Mais le paraclet", "l'Esprit saint" que le père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses et vous rappellera tout ce que je vous ai dit" (14.26). "Je prierai le père et il vous donnera un autre paraclet pour être avec vous à jamais, l'Esprit de Vérité." (14.16). Dans les versets précédents, les termes "consolateur" "Esprit de Vérité" ne renvoient qu'au prophète de l'Islam. Ces termes ont, d'ailleurs, été traduits, dans d'autres Livres Sacrés par le mot "paraclet", ce qui signifie consolateur, Directeur, Esprit de Vérité. Cère qui tains auteurs musulmans ont mis en lumière que l'équivalent du "paraclet" en arabe est Mohammad. A cet égard, le Dr. M. Bucaille apporte une merveilleuse illustration: "Ces chapitres de Jean traitent des questions primordiales, de perspectives d'avenir, d'une importance fondamentale, exposées avec toute la grandeur et la solennité qui caractérisent cette scène des adieux du Maître à ses disciples... ce qui domine le récit est, cela se conçoit dans un entretien suprême - la perspective de l'avenir des homme évoquée par Jésus et le souci du Maître d'adresser à ses disciples, et par eux, à l'Humanité entière, ses recommandations et ses commandements et de définir quel sera en définitive le guide que les hommes devront suivre après sa disparition.. Le texte de l'Evangile de Jean et lui seul le désigne explicitement sous le nom grec de parakletos, devenu paraclet en français... La question doit être posée car, à priori, il semble curieux que l'on puisse attribuer à l'Esprit saint le dernier paragraphe c'est à dire "Il ne parle pas de son propre chef, mais il dira ce qu'il entendra et il vous communiquera tout ce qui doit venir". Il parait inconcevable qu'on puisse prêter à l'Esprit Saint les pouvoirs de parler et de dire ce qu'il entend. A ma connaissance, cette question, que la logique commande de soulever, n'est généralement pas l'objet de commentaires. Pour avoir une idée exacte du problème, il est nécessaire de se rapporter au texte grec de base, ce qui est d'autant plus important que l'on reconnaît à l'Evangéliste Jean d'avoir écrit en grec et non en une autre langue. Et quand Jésus dit, selon Jean, (14.16) : "Je prierai le père : Il vous enverra un autre paraclet", il veut bien dire qu'il sera envoyé aux hommes un "autre" intercesseur, comme il l'a été lui-même, auprès de Dieu en leur faveur lors de sa vie terrestre. On est alors conduit en tout logique à voir dans le Paraclet de Jean un être humain comme Jésus, doué de facule d'audition et de parole, facultés que le texte grec de Jean implique de façon formelle. Jésus annonce donc que Dieu enverra plus tard un être humain sur cette terre pour y avoir le rôle défini par Jean qui est, soit dit en un mot, celui d'un prophète entendant la voix de Dieu et répétant aux hommes son message. Telle est l'interprétation logique de Jean si l'on donne aux mots leur sens réel. La présence des mots "Esprit Saint" dans le texte que nous possédons aujourd'hui pourrait fort bien relever d'une addition ultérieure tout à fait volontaire, destinée à modifier le sens primitif d’un passage qui, en annonçant la venue d'un prophète après Jésus, était en contradiction avec l'Enseignement des Eglises chrétiennes naissantes, voulant que Jésus fût le dernier des prophètes. Cette prédiction rejoint les versets coraniques :
"Quand Jésus, fils de Marie dit : "O fils d’Israël ! je suis, en vérité, le prophète de Dieu, envoyé vers vous pour confirmer ce qui, de la Tora, existait avant moi, pour vous annoncer la bonne nouvelle d'un prophète qui viendra après moi, et dont le nom sera très glorifié, ils dirent: "voilà une sorcellerie évidente!" Dans un autre verset, il dit :
"Pour ceux qui suivent l’envoyé : le prophète 'ummi (illettré) qu'ils trouvent mentionné chez eux dans la Torra et l'Evangile. Il leur ordonne ce qui est convenable, il leur interdit ce qui est blâmable; il déclare licites, pour eux, les excellentes nourritures, il déclare illicite, pour eux, ce qui est détestable; il ôte les liens et les carcans qui pesaient sur eux. Ceux qui auront cru en lui, ceux qui l'auront soutenu; ceux qui l'auront secouru; ceux qui auront suivi la lumière descendue avec lui; voilà ceux qui seront heureux" Le Sceau de la prophétie En Islam, le sceau de la prophétie est considéré comme un des noyaux essentiels de la foi religieuse, du fait qu'il n'y a plus de prophète après Mohammad, jusqu'a la fin du cycle présent de l'humanité. En d'autres termes, le cercle de la prophétie s'achève avec lui. Quand on parle de l'Islam, on ne peut point ignorer le rôle fonctionnel du "Sceau du prophète" qui implique, d'ailleurs, la synthèse de ce qui précède : le message de Mohammad confirme et résume ceux des prophètes antérieurs. C'est ainsi que, pour chaque musulman, le nom de Mohammad est intimement lié avec sa fonction, en tant que le dernier Messager divin, de même qu'il considère le Saint Coran comme le dernier message divin révélé au Prophète de l'Islam. A l'exception de l'Islam, on ne connaît aucune religion qui ait proclamé la clôture de la mission religieuse divine, et aucun prophète n’ayant prétendu l'éternité de sa prophétie. Depuis l'avènement de l'Islam,il y a quatorze siècles, personne n'a osé prétendre sérieusement être un prophète chargé d'une mission divine, alors qu'on considère le prophète de l'Islam comme le dernier messager de Dieu, le dernier législateur inspiré par Dieu, qui a complété les législations postérieures. C'est bien dans son enseignement que se cristallisent toutes les valeurs issues de missions prophétiques précédentes. Contrairement aux autres doctrines religieuses qui se limitent, d'ailleurs, dans un cadre spatio-temporel restreint, l'Islam présente le caractère universaliste attaché au message qu'il contient, et ses possibilités d'adaptation à tous les milieux sociaux, à tous les peuples, car par sa nature des enseignements profonds, il franchit toutes les frontières temporelles. En effet, l'universalisme de l'Islam est indéniable puisqu'il est le rappel de toutes religions révélées. C'est peut-être par là que le Coran énonce Mohammad comme le "Sceau des prophètes".
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