La causerie de la prière (al-s.alât)■Et en ce qui concerne les femmes...? - Il leur est permis de porter l'or et de faire la prière avec. Il me reste à te dire une remarque importante au sujet de la tenue vestimentaire. La femme doit couvrir l'intégralité de son corps lors de la prière y compris les cheveux même lorsqu'elle est toute seule, hormis le visage, les mains, les poignets et les pieds. Tels sont, dit mon père, les préludes indispensables pour la prière. Quant à la prière proprement dite, c'est une action composée de plusieurs parties et obligations, à savoir : l'intention (al-niyya), takbirat al-’ihrâm, la position debout (al-qiyyâm), la récitation (al-qirâ’a), le rappel (al-dhikr), la génuflexion (al-rukü‘), la prosternation (al-sujüd), la profession de foi (al-tashahhud), et les salutations (al-taslım). Il faut impérativement observer la succession et l'ordre comme nous allons le voir. ■Pourquoi ne commences-tu pas par l'appel (al-’âdhân) et le dernier appel précédent la prière (al-’iqâma)? - Avant de te répondre, je souhaite attirer ton attention sur le fait que quelques-unes unes de ces parties sont des piliers. Ils concernent : l'intention (al-niyya), takbirat al-’ihrâm, la position debout (al-qiyyâm), la génuflexion (al-rukü‘) et la prosternation (al-sujüd). Le non-respect, intentionnelle ou non, d'un de ces piliers invalide la prière. Et c'est pour cette raison qu'on les appelle ainsi. Je réponds maintenant à ta question : Al-’âdhân et al-’iqâma, lors des prières quotidiennes obligatoires sont des recommandations confirmées. Mais le prieur peut ne pas les faire.
|