Demonstration Scientifuqye Et Philosophique De L’existence De Dieu



C'est également à cette théorie de la séparation que le huitième phénomène selon lequel la Terre était très chaude à sa naissance, tient son explication.

La troisième démarche : si l'on suppose que la théorie de la séparation de la Terre du Soleil est inexacte, en serait amené à penser qu'il est peu probable de trouver tous ces phénomènes réunis. Car leur réunion dans ces conditions signifie la réunion d'une série de hasards sans lien compréhensible. Donc la probabilité de les voir tous réunis, tout en supposant l'inexactitude de la théorie en question, devient trop faible; car pour pouvoir expliquer tous les phénomènes soulignés, elle nécessite un grand nombre de suppositions:

Ainsi, en ce qui concerne la concordance de la révolution de la Terre autour du Soleil avec la rotation de lui-même (sens ouest-est), il faut supposer que la Terre était à l'origine un corps céleste, situé loin du Soleil (soit qu'elle fût créée indépendamment du Soleil, soit qu'elle fît partie d'un autre Soleil avant d'en être séparée) et qu'elle s'en est approchée par la suite, il faut supposer également que cette Terre ainsi lancée, fut entrée dans son orbite autour du Soleil, par un point situé à l'ouest de celui-ci; et c'est ce qui expliquerait son mouvement dans le sens ouest-est, c'est-à-dire dans le même sens de la rotation du Soleil autour de lui-même. Autrement, si elle était entrée dans cette orbite par un point situé à l'est; elle aurait tourné dans le sens contraire (est-ouest).

En ce qui concerne le concordance de la rotation de la Terre autour d'elle-même avec celle du Soleil autour de lui-même (sens ouest-est), nous pouvons supposer par exemple que l'autre Soleil dont la Terre serait issue, tournait d'ouest en est.

Pour justifier la révolution de la Terre autour du Soleil dans une orbite parallèle à l'équateur solaire, nous pouvons supposer là également, que l'autre soleil dont la Terre serait originaire, était situé dans un point perpendiculaire à l'équateur de notre Soleil.

Quant à la concordance des éléments et de leurs quotients dans la Terre et dans le Soleil, nous devons supposer que la Terre -ou l'autre soleil dont elle se serait séparée- contenait mes mêmes éléments -et dans des proportions identiques- que nous retrouvons sur notre Soleil.

Quant à la concordance de la vitesse de la révolution de la Terre autour du Soleil et sa rotation sur elle-même, nous pouvons supposer, toujours à titre d'exemple, que cet autre soleil dont il est question, avait explosé de façon à donner à notre Terre la vitesse qui concorde avec le mouvement du Soleil.

Enfin, pour ce qui concerne la concordance de l'âge respectif de la Terre et du Soleil avec la chaleur de la terre à sa naissance, nous pouvons supposer que la terre ait été séparée d'un autre soleil qui eût le même âge que notre Soleil et que cette séparation fût produite de telle sorte qu'elle ait provoqué en elle un très haut degré de chaleur.

Comme nous venons de la voir, pour justifier l'ensemble des phénomènes observés, il faut admettre, si l'on suppose fausse l'hypothèse de la séparation, la présence d'une série de hasards dont la réunion est trop peu probable. En revanche l'hypothèse, en la supposant exacte, suffit à expliquer tous les phénomènes et à les relier les uns aux autres.

·         Dans la quatrième démarche nous raisonnons comme suit: étant donné que l'existence de tous ces phénomènes observés dans la Terre est trop peu probable si l'on suppose que la Terre ne s'était pas séparée du Soleil; or ces phénomènes existent effectivement; donc il est probable que la Terre était séparée du Soleil.

·         Dans la cinquième démarche nous établissons un lien entre la forte probabilité (celle de la séparation de la Terre de notre Soleil) que nous avons choisie dans la quatrième démarche, et la faible probabilité (celle de retrouver tous les phénomènes réunis dans la Terre sans admettre la séparation de celle-ci de notre Soleil) que nous avons émise dans la troisième démarche.

En reliant ces deux démarches, nous pouvons conclure que plus la faiblesse de la probabilité énoncée dans la troisième démarche s'accentue, plus la plausibilité de la forte probabilité établie dans la quatrième démarche augmente.



back 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 next