LA TRISTE DESTINÉE DES FEMMES AU COURS DE L'HISTOIREAu nom de Dieu, Clément et miséricordieux "Marie était la Dame des femmes de son époque, mais ma fille, Fatima, est la Dame de toutes les femmes du monde, de la première à la dernière." Le Prophète Mohammad (Que la paix soit sur lui) Les femmes ont eu un pénible destin au cours de l'histoire et, comme physiquement, elles étaient plus faibles que les hommes, les dictateurs et les injustes ont essayé d'écraser leur personnalité humaine. Quel crime n'ont-ils pas commis dans ce but ! La personnalité de la Femme, particulièrement dans le contexte de l'Arabie préislamique plus que partout ailleurs (vu que à cette époque, le monde entier était plongé dans l'Ignorance), était piétinée. La situation des femmes était telle qu'elles étaient échangées comme des marchandises. Elles n'avaient aucun droit à l'héritage. Les hommes considéraient honteux pour eux la naissance des filles et, comme nous le savons, ils les enterraient vivantes; le plus étonnant encore, c'est qu'ils négligeaient même les lois naturelles dans ce domaine. Ils disaient que "les enfants de nos filles ne sont pas nos enfants; nos enfants sont seulement ceux de notre fils". Et ce slogan, depuis ce temps-là , est rapporté dans l'histoire comme la base de cette même pensée : Les fils de nos fils sont nos fils, mais les fils de nos filles sont les fils des hommes qui ne sont pas des nôtres ! " Mais, l'Islam qui venait d'entrer dans la lutte pour rendre leur importance aux valeurs humaines et divines combattit avec acharnement contre cette pensée ignorante et se révolta pour la reconnaissance de la personnalité perdue des femmes. Son action s'effectua a. par le biais d'exhortations. de conseils et d'enseignements culturels; b. en établissant des lois au bénéfice des femmes et en les faisant participer à la vie de la communauté; c. et enfin, par la dureté de son action devant des gens qui n’étaient pas prêts à se soumettre à la Vérité. Un hadith rapporte : Asmae bente Amis, femme de Djafar ibn Abou Taleb, qui revenait avec celui-ci de Habacheh, rendit visite aux femmes du Prophète. Une des premières questions qu’elle leur posa fut : "Est-ce que dans le Coran des versets ont été révélés au sujet des femmes ?" Les femmes du Prophète lui répondirent qu'elles n'en s’avaient rien. Puis, Asmae se rendit chez le Prophète et lui demanda : "Ô Prophète de Dieu, est-ce que le sexe féminin est voué à la perdition ?" (Peut-être était-il de son droit de poser une telle question car elle avait vécu, pendant quelques années, loin du centre de la Révélation et parce qu’elle imaginait que les principes qui faisaient loi dans la société de l'Ignorance étaient encore en vigueur) Le Prophète lui répondit : "Pourquoi ?" Elle rétorqua : " Par ce que en Islam et dans le Coran, aucune qualité féminine n'a été valorisée comme pour les hommes !" Pourtant, cela se passait au cours de la cinquième année de l'Hégire, alors que dix huit ans avaient passé depuis le début de l'Islam et que, dans le Coran et dans les hadiths, il était souvent fait référence à la revalorisation de la personnalité féminine. De plus, pour réaffirmer cette nécessité, le verset 35 de la sourate " Les Confédérés" a été révélé. Ce verset, en réalité, désigne toutes les valeurs qui sont les meilleures et qui se situent au dessus de toutes les autres, valeurs qui se trouvent à un même degré, tant chez les hommes que chez les femmes. Voici ces valeurs qui ont été répertoriées en dix catégories : Il est dit : (Coran 33, verset 35) |