HISTOIRE DE L’ISLAMC’est grâce à la tribu Khouzâ’a que le prophète (ç) fut informé par ses bruits de bottes. (rf2, p251) Après avoir réuni son armée, le prophète (ç) constata qu’aucune proposition sur les affrontements hors de la ville ne fut émise. Peut-être à cause de ce qu’il avait connu à la dernière bataille. Tous étaient d’accords pour attendre l’ennemi dans la ville. (rf3, p251) La ville était entourée des obstacles naturels tels que des maisons, des vergers. (rf4, p251) C’est à partir de là que les musulmans suggérèrent la construction d’un obstacle sur la partie de la cité qui n’en avait pas. Salmân Farisiî, au courant du mode de défense en place dans certaines villes proposa qu’on creuse une tranchée large de quinze pieds aussi bien en hauteur qu’en profondeur.. L'accomplissement de ce travail fut partagé également entre les musulmans. Le prophète (ç) (ç) participa personnellement en transportant la terre creusée. En six jours la tranchée fut presque achevée. Elle se dressait tout au long de la ligne défensive. Les maisons situées hors de la ville furent éventuellement évacuées. Les femmes et les enfants furent relogés, dans la partie supérieure des maisons à double étage, à l'intérieur du retranchement. (rf1, p252) L’armée musulmane (qui comptait en tout 3000 hommes) (rf2, p252) prit position entre la tranchée de Khandak et le mont Sal’, de manière à maintenir la montagne derrière elle. (rf3, p252) Le commandant de l’armée des coalisés ne s’attendait pas à faire face aux musulmans dans la ville, pensant que les choses devaient se dérouler comme pour la bataille de Ouhoud. L'armée musulmane se mit en position, retranché derrière le fossé. Le prophète (ç) (ç) campa au centre de l’obstacle sous une tente de peau rouge placée dans un endroit ressemblant à un croissant. Apercevant la fosse, l'ennemi fut vraiment étonné, car ce mode de défense était jusqu’ici inconnu chez les Arabes. Ne sachant plus quoi faire, l’ennemi campa près de 20 jours de vant la tranchée qu’il n’arrivait pas à traverser. Une autre partie de l’armée assiégea la ville. N'ayant pas réussi à pénétrer dans les quartiers fermés pendant un certain temps, ils se contentèrent d'y décharger sans relâche leurs flèches. (rf,5, p252) Entre-temps, Abou Soufiyan essaya d'inciter Bani Qouraydha à rompre ses accords avec le prophète (ç) (ç). Suite à ce siège les musulmans mourraient d’inquiétude. Allah évique cela en ces termes : « Quand ils vous vinrent d'en haut et d'en bas [de toutes parts], et que les regards étaient troublés, et les coeurs remontaient aux gorges, et vous faisiez sur Allah toutes sortes de suppositions... Les croyants furent alors éprouvés et secoués d'une dure secousse ». (Sourate 33 Ahzâb :10-11) TRAHISION DE BANI QOURAYDHA Hoyay Ibn Akhtab, plus motivé dans son hostilité au prophète (ç) Mouhammad (ç) (ç) fut envoyé pour négocier avec Ka'b Ibn Asad, le chef des juifs de Bani Qoraydha. Il réussit à le convaincre de se rallier à Abou Soufiyan et de violer donc le pacte de non agression conclu avec le prophète (ç) au début de l’hégire. Cette violation de pacte signifiait ouvertement donner assistance à l’armée des coalisés. Les rumeurs de cette trahison parvinrent aux oreilles du Prophète (ç) qui dépêcha le chef des Aos et Sa'd Ibn Abâdah auprès des juifs, pour savoir la vérité. Après avoir fait leur enquête, ils retournèrent auprès du prophète (ç) (ç) pour l'informer que la position des juifs à son égard était pire qu'on le croyait. Les craintes s'étant avérées justifiées, il devenait donc indispensable de se mettre à l'abri de toute surprise. Le quartier nord-est de la ville, qui se trouvait du côté de la forteresse juive, était le plus vulnérable. Pour protéger les familles de ses partisans, le Prophète (ç) ne pouvait que détacher un grand nombre de combattants de son année de trois mille hommes pour couvrir la longue ligne de retranchement. D’une part les musulmans étaient inquiets face à la situation. Le messager de Dieu s’efforçait à les calmer. Il dut donc affecter pour la défense intérieure de la ville deux forces, l'une de trois cents hommes sous le commandement de l'ex-esclave affranchi, Zayd Ibn Hârith, et l'autre de deux cents hommes, sous le commandement d'un chef médinois. Ces deux forces avaient pour mission de patrouiller dans les rues et les allées de la ville, jour et nuit. Les juifs ne s’étaient pas seulement contentés de briser le pacte, mais ils avaient aussi commis deux actes de trahison : le premier fut d’apporter des vivres à l’armée ennemi qui commençait déjà à voir ses stocks s’épuiser. L’armée musulmane intercepta au niveau de Qobâ une caravane portant des dattes à l’armée des coalisés. L’autre acte fut de semer des troubles dans les cachettes en tuant des femmes et des vieux. Les Qoraydha décidèrent d’attaquer la ville de nuit. Il sollicita une assistance de 2000 soldats à l’armée ennemie. Cette nouvelle parvint au prophète (ç) (ç) qui forma une armée de 500 personnes pour patrouiller dans la ville. Ils veillaient nuits et jours avec le slogan « Dieu est grand » dans la bouche. CAUSE DE L’ECHEC DE L’ARMEE DES COALISES
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