HISTOIRE DE L’ISLAM



2- Mohammad et ses partisans retourneront cette année à leur base de départ sans entrer dans l'enceinte sacrée. L'année suivante, ils pourront visiter la Mecque pendant trois jours après que les Qorayshites s'en seront retirés. Mais ils devront y entrer sans aucune arme, excepté celle de voyageur, c'est-à-dire chaque homme avec une épée rengainée.

3- Si quelqu'un passe à Mohammad et qu'il est réclamé par son tuteur, il devra lui être renvoyé, mais si quelqu'un parmi les partisans du Prophète (ç) passe aux Qorayshites, il ne sera pas extradé. Les Doutes de Certains Compagnons dans la Croyance

4- Quiconque désirera se joindre à Mohammad et entrer en ligne avec lui sera libre de le faire, et de même, quiconque désirera se joindre aux Qorayshites et entrer en traité avec eux aura la liberté de le faire.

5- Les deux parties doivent éviter de tisser des complots envers l’autre. De même il ne doit pas collaborer avec l’ennemi de l’autre.

6- Les adeptes de l’islam résidant dans  la Meque sont libres et personne ne sera persécuté à cause de son appartenance à une religion.

7- Quiconque des compagnons du messager qui se rendrait à la Mecque pour des raison commerçiales ou spirituelles a la garanti qu’il sera en sécurité avec ses biens. De même tout Mecquois qui emprunterait la route qui passe par Médine pour aller en Egypte ou en Syrie sera en sécurité.

 

AVANT-PROPOS DU PROPHETE

Le délégué des Qorayshites s’opposa au fait que imam Ali avait commencé la rédaction du traité par la formule islamique « Bismillah rahmâni rahîm » (Au Nom de Dieu le Tout Miséricordieux le Très Miséricordieux) et « Le messager de Dieu ». Les chose furent bloquées à ce niveau. Le prophète (ç) finit par demander à Ali (as) de supprimer la formule pour la remplacer par « En ton nom, Dieu ». Le prophète (ç) (ç) dit à Ali (as) : « Tu feras face à une telle sitaution un jour ». Ce qui se produisit lorsque Mouawiyya exigea la suppression de « prince des croyants » lors de l’arbitrage de la guerre de Seffine.

La rédaction du traité achevée, il fut certifié par les plus éminents compagnons du prophète (ç) (ç) en dépit du fait qu'ils considéraient cette paix comme l’une des plus humiliantes. Un exemplaire du traité fut remis à Souheil et l’original fut conservé par le prophète (ç) (ç).



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