HISTOIRE DE L’ISLAMLes juifs se mirent en route pour attaquer les assaillants. Cependant, Hârith, un héros juif qui avait réussi à repousser les précédentes attaques, s'avança et tua plusieurs musulmans. Témoin de cela, Ali (as) avança lui-même et s'engagea dans un duel avec lui et le tua puis revint à ses lignes. Le frère de Hârith était d'une stature gigantesque et d'un corps imposant. Il représentait beaucoup pour les juifs. Couvert d'une double cotte de mailles et coiffé d'un heaume de protection autour duquel était enroulé un double turban, il avança vers les musulmans. Il avait une épée énorme et brandissait une grande lance à trois têtes fourchues et pointues. Sortant des lignes des juifs, il avança et défia ses adversaires à un combat singulier: «Comme tout Khaybar le sait, je suis Marhab, un guerrier hérissé d'armes dans une guerre furieuse et ravageuse», martela-t-il. Excepté Ali (as), aucun musulman n'osa avancer pour l'affronter. Il sortit de la ligne musulmane pour répondre à son défi disant: «Je suis celui que sa mère a nommé Haydar. Je pèse mes ennemis dans une gigantesque balance ». Les mots de Ali (as) n'étaient pas des mots creux. Ali (as) sut par inspiration que Mahrab avait dernièrement rêvé d'un lion robuste qui le déchirait en morceaux. Aussi rappela-t-il à Mahrab ce rêve afin de l'intimider. Les mots eurent leur effet, puisque lorsque les deux combattants s'approchèrent, Ali (as) se jeta sur lui avec fureur. Une fois proches l'un de l'autre, Mahrab fit un coup d'estoc en direction de Ali (as) avec sa lance à trois fourchons. Le héro des coalisés esquiva le coup et administra un coup avec son irrésistible cimeterre avant que son adversaire ait eu le temps de réagir. Il lui frappa un coup qui coupa son bouclier en deux, traversa son double turban, son heaume impénétrable et atteint sa tête qui se fendit en deux jusqu’à la poitrine. Il tomba sans vie par terre, et le vainqueur annonça sa victoire par son cri habituel: "Allâh-u-Akbar" (Dieu est le Plus Grand), ce qui permit à tout le monde de savoir que Ali était sorti victorieux. Dès lors les musulmans avancèrent en masse et il y eut une mêlée. Sept parmi les plus éminents guerriers juifs, à savoir Mahrab, Antar, Rabî, Zajîj, Dâoûd, Morrah et Yâcir, tombèrent sous les coups d'épée d’Ali, et le reste de l'armée juive battit en retraite pour se réfugier dans la citadelle. Dans le feu de l'action, un juif porta un coup sur le bras d’Ali et fit tomber son bouclier qui tomba. Un autre juif s’en empara et s'enfuit. Furieux, Ali accomplit alors des tours de prouesses surhumains. Il sauta par dessus la tranchée, s'approcha de la porte de la forteresse en fer et arracha un battant pour l'utiliser comme bouclier pendant le reste de la bataille (Abou Rafi', l'un de ceux qui en avait donné l'assaut, à la forteresse, avec Ali (as), affirme qu'après la guerre il examina la porte et qu'il essaya avec sept autres personnes de la retourner, mais sans succès). La citadelle fut finalement prise et la victoire décisive revint aux musulmans. Les juifs perdirent dans cette bataille quatre-vingt treize hommes contre dix neuf pour les musulmans. Après la chute de la citadelle, Ali revint victorieux vers son camp. Le prophète (ç) (ç) sortit de sa tente et l'accueillit les bras ouverts. Il l'embrassa chaleureusement et baissa sa tête pour lui murmurer que ses services étaient appréciés par Allah le Très-Haut et lui-même, en tant que Son prophète (ç) (ç). Ali versa des larmes de joie en entendant ces propos. Le prophète (ç) (ç) redonna foi à ses adeptes qui avaient échoué dans les précédentes tentatives en mettant en évidence l'exemple d’Ali à qui il donna le surnom glorieux de « Le Lion de Dieu ». en effet, la loyauté d’Ali et son héroïsme sont restés gravés dans les mémoires et continus encore à faire la fierté des belle pages d’histoire. Des services qui empêchaient Abou Qaqqâs de l’injurier lorsque Mouawiyya l’en demanda. Il dit à Mouawiyya : « j’ai entendu le prophète (ç) (ç) lui attribuer trois faveurs dont je souhaiterait en avoir ne serait-ce qu’un : 1- Le messager de Dieu fit de lui son remplaçant lors de l’expédition de Taboûk. Il dit lu dit : me laisse-tu avec les femmes et les enfants ? le messager lui dit : n’es-tu pas fier d’être pour moi ce que Hâroun était pour Moïse, sauf qu’il ne viendra plus de prophète (ç) après moi ? ». 2- Le prophète (ç) dit lors de la bataille de Kheybar : « Demain je remettrai mon drapeau à quelqu'un que Dieu et Son prophète (ç) aiment, un sacré fonceur redoutable qui ne tourne jamais le dos à l'adversaire. C'est par lui que le Seigneur accordera la victoire aux musulmans ». Chacun de nous avait souhaité être celui-là . 3- Ali fait partie de ceux que le prophète (ç) avait amené à la sceance d’imprécation avec les Chrétiens de Nahrân.
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