HISTOIRE DE L’ISLAM LES ARABES, LA SCIENCE ET L’ART Certains savants se sont battus pour prouver que les Bédouins avaient aussi un intérêt pour les sciences telles que la médecine, l’astrologie, la physiognomonie. Une aberration car leurs connaissances par rapport à ces sciences manquaient de cohérence et de règles. Ils avaient juste de bribes de connaissances résultant des perceptions et des conceptions captées des vieux et des vieilles de la tribu. On ne saurait qualifier de science ce genre de connaissances. Par exemple, leurs connaissances sur l’astrologie se résumaient en de simples astuces leur permettant à l’aurore comme au crépuscule de connaître le temps grâce à la présence momentanée de certains astres. Et pour ce qui est du charlatanisme médicale arabe, Ibn Khaldoun dit : « leurs expériences médicales étaient basées sur des de simples pratiques sur certaines personnes et se le transmettaient de génération en génération à travers les personnes du troisième âge. Des personnes trouvaient guérison pas par expertise ni respect des règles de la déontologie ». La médecine de Hârith ibn Kalda appartient à cette catégorie de connaissances. UN PEUPLE ANALPHABETE Selon les termes du saint Coran, les peuples Arabes sont connus pour leur manque d’instruction. C’est-à -dire que depuis leur naissance ils sont restés tel quel. Pour n’avoir jamais été à l’école, le Bédouin n’a aucune connaissance sur le livre, comme le signifie Belazouri : « Lors de l’avènement de l’islam, il n’y avait que sept personnes dans la tribu Qorayshites, onze personnes à Médine (entre les deux grandes tribus Aos et Khazraj qui savaient lire. Pourtant les Qorayshites entretenaient des activités nécessitant des registres pour les inventaires de leurs activités commerciales. Il est très surprenant qu’avec un tel niveau d’analphabétisme d’aucuns arrivent à dire que les Arabes manipulaient certaines sciences. LA POESIE
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