HISTOIRE DE L’ISLAM3- le degré d’analphabétisme entre les arabes obligeait alors ceux qui avaient retenu quelque chose de contes et des proverbes perses et romains à user des méthodes moins contraignantes pour leur permettre de garder facilement à l’esprit les récits qu’on leur transmettait. Les Arabes n’ont pu garder des iraniens et des romains que quelques mœurs et du matériel. La présence des Juifs à apporté un petit plus aux Arabes dans ce sens qu’après les invasion dont ils ont été victime après Moïse que la paix de Dieu soit dur lui, plus particulièrement la destruction de Jérusalem, les Juifs ont émigrés vers le Hijâz. C’est par ce moyen qu’ils ont connu des récits de la Thora. Des références montrent que les Juifs étaient plus avancés que les Arabes dans le domaine de la religion et la pensée. Même après l’islam, certains musulmans posaient des questions religieuses aux Juifs (Boukhari, Moutâbi’ul Sha’b, t9, p136, kitab i’tisâm bi kitâb wa sunna). Mais comme malheureusement les saintes écritures juives (et chrétiennes) ont subit de sérieuses modifications, la pensée des Arabes se limitait aussi à cette connaissance déviée. Ainsi, non seulement l’enseignement des Juifs ne leur a pas été profitable, mais aussi il les a encore plus dévié. LES FAIBLESSES ET LE DEDAIN DES ARABES FACE A LA PERSE ET LA ROME ANTIQUE Comme nous l’avons déjà souligné, les Bédouins vivaient en tribus éparpillées dans le désert, sans aucune forme de concentration politique. Une vie caractérisée par les attaques récurrentes, des conflits et des pillages. Ainsi, ils manquaient de force et de puissance pour faire face à d’autres puissances voisinant en cas de nécessité. Cloîtré dans le cercle tribale et occupé à paître ses chameaux, l’Arabe du Hijâz n’envisageait non seulement aucune conquête au-delà de ses limites géographiques, mais ressentait une grande faiblesse face à ses voisins dotés d’armées redoutables. Un certain Qoutâdah, un Arabe d’origine, pense que les Arabes de cette époque était les plus déshonorés, misérables, perdus et affamés des peuples. Il affirme en effet : « ils étaient coincés entre deux lions, l’Iran et Rome contre qui ils vivaient en situation de phobie permanente » (Tarikhul Tabari, Jâmioul bayâne fi tafsir il Qur’an, t4, p25). Ceci confirme l’attitude des Arabes lorsque le noble prophète (ç) que les salutations de Dieu et ses bénédictions soient sur lui et sur les membres purifiés de sa famille les invitait à l’islam des années durant. Il eut des entretiens avec les notables Arabes, leur lut les versets coraniques concernant l’enseignement et la morale. Ils furent tous émus, si bien que chacun ne manqua pas à apprécier ce discours. Excepté Mousnâ ibn Hârisa qui dit : « Nous sommes entouré de deux étendue d’eau : d’un coté les eaux des côtes arabes, et de l’autre l’Iran et le golf persique. Le roi sassanide Chosroes a pris l’engagement de ne pas nous attaquer et nous de notre coté on a accepté ne pas donner asile à tout fugitif. Nous craignons que les royaumes autour de nous ne soient pas contents de savoir que nous avons répondu positivement à ton appel. On peut ignorer un danger qui peut nous atteindre, mais pas un danger de cette nature ». GLOIRE FICTIVE
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