HISTOIRE DE L’ISLAM



 

RETOUR DU PROPHETE AURPES DE SA MERE ET DE SON GRAND- PERE ABDOUL MOUTALLIB

 

Après avoir récupéré son fils, Amina fit un voyage dans une caravane en compagnie de Oummou Ayman (la servante de Abdoul Moutallib) afin d’aller voir ses oncles de Bani Najâr à Médine et se recueillir aussi sur la tombe de son mari. Après un mois de séjour à Médine, elle s’éteint dans une maison (appelée Abwâ) pendant qu’elle rentrait à la Mecque. Elle y fut inhumée, laissant ainsi son garçon qui n’avait alors que six ans. . Plus tard, toutes les fois qu'il  passait par Abwâ, au cours de ses multiples expéditions, le prophète (ç) (ç) faisait un détour pour visiter la tombe de sa tendre mère. Des moments où il se lamentait tellement. (Ibn Hichâm, p 107 ; Suhailî, I, 113. Après avoir assisté à l’enterrement, Oummou Ayman ramena l’enfant par la caravane et le remit à Abdoul Moutallib qui prit dès lors sa responsabilité. Il dépensa toute sa vie et son énergie à protéger ce garçon qui comptait beaucoup à ses yeux. La manière dont il traitait affectueusement l’enfant, malgré ses 108 ans, laissait croire qui savait qu’il allait devenir un grand demain.

On rapporte dans les sources historiques que chaque les fois que Abdoul Moutallib prenait place sur un tapis dans un conseil des notables au cours d’une palabre, le petit Mouhammad (ç) préférait laisser ses jouets pour venir assister à la réunion. Il cherchait toujours à voulior s'asseoir à la première place, à côté de son grand-père. Ses oncles le lui défendaient, mais le grand-père disait toujours: « Laissez-le ; il se croit un grand homme, et j'espère bien qu'il en deviendra un ; il est si sage et si intelligent». (Ibn Hichâm p.108 ; Balâdhurî, I, p 143- Ibn al-Jauzî, Wafâ, p. 102, 120,130.).

Il était en effet bien sage, car jamais, l'assemblée n'eut à se plaindre d’un quelconque dérangement de sa part. Le grand-père l'aimait si bien qu’un jour, conformément aux dires des chroniqueurs,une disette s’installa dans la cité. Il invoqua Dieu afin que la pluie tombe. Et le demanda avec l’intercession de son petit fils, ses prières furent exaucées. (Suhailî.1, 179 ; Balldhuri, I, p146.).

A l'âge de sept ans, le prophète (ç) Mouhammad (ç) (ç) fut atteint d’un mal aux yeux. Les médecins réputés de la Mecque ne parvint à le guérir. Abdoul Moutallib se rendit alors chez un moine chrétien, près de Ukâz, où on lui donna une prescription qui réussit très bien. (Halabî, Insân, I, 149.).

 

MORT DE ABDOUL MOUTALLIB ET LA TUTELLE D’ABOU TALIB

 



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