HISTOIRE DE L’ISLAM



L’un des faits qui mérite d’être évoqué est l’adoption de Zayd par le noble prophète (ç) (ç). En effet, Hakim ibn Hizâm, le cousin de Khadijda avait ramené de Syrie des esclaves dont l’un attira particulièrement l’attention de la noble femme qui venait de se marier. Parmi ses esclaves, il y avait un garçon de 8 ans répondant sous le nom de Zayd ibn Hârith. Fier de la visite dont sa cousine venait de l’honnorer, Hakim lui proposa de choisir parmi les esclaves l’un qui sera à son service. Khadidja choisit Zayd. Le prophète (ç) (ç) demanda à sa femme de lui donner Zayd. Elle le fit et le prophète (ç) le prit pour fils adoptif après l’avoir affranchi. Il le considérait comme un fils jusqu’à ce le saint Coran  vienne interdire d’appeler Zayd fils du prophète (ç) après la révélation. Le père géniteur de Zayd ayant appris que son fils était en adoption chez le prophète (ç) (ç), il s’y rendit et souhaita le récupérer. Le prophète (ç) laissa le choix à l’enfant entre retourner avec son père ou rester près de lui. L’enfant préféra rester près du prophète (ç). Il fut le 2ème homme à embrasser l’islam après Ali. Le prophète (ç) le maria tout d’abord à Oum Ayman (qui lui donna Oussama), puis à Zeynab bint Jahsh.

 

LA NAISSANCE D’ALI

 

La naissance d’Ali ibn Abou Talib demeure sans doute un événement historique sans équivalent à la Mecque. L’unique naissance qui s’est passée  Ã  l’intérieur de la Ka’ba 30 ans après l’événement de l’éléphant selon certains historiens (Sirat ul houlbiyya, t1, p139). Cette naissance dans la Ka’ba est l’un des points caractéristique de la grandeur irréfutable de ce personnage auprès des Arabes. Né d’un père de bonne famille comme Abou Talib et d’une noble mère telle que Fatima bint Asad, le prince des croyants Ali faisait déjà l’objet d’une attention particulière du noble prophète (ç) (ç).   

 

LA RECONSTRUCTION DE LA KA’BA ET LE PLACEMENT DE LA PIERRE NOIRE

 

Mouhammad (ç) était réputé parmi les Qorayshites par sa loyauté, son honnêteté et sa rectitude. On le surnommait d’ailleurs « Mouhammad (ç) Amin » (c’est-à-dire le véridique). Mouhammad (ç) (ç) avait 35 ans lorsqu'un événement se produisit à la Mecque. Un jour alors qu’on parfumait la Ka’ba avec de l'encens, une étincelle drainée par le vent tomba sur les rideaux de toile autour du sanctuaire. Ce qui incendia le bâtiment. Lorsque les pluies vinrent, elles provoquèrent une inondation, et la construction affaiblie par le feu ne put résister.Les notables se réunirent pour préparer la reconstruction. Tout le monde fut d'accord pour demander aux habitants une contribution dans l’accomplissement de ce projet. Il fut décida également de n'accepter aucun don provenant de gains immoraux, comme usure, prostitution...

A la saison pluvieuse fut marquée par une tempête sur la mer, et un navire byzantin, portant des matériaux de construction de l'Egypte au Yémen, afin d'y bâtir une église, échoua en naufrage sur la côté du Chou'ayba, port de la Mecque. En apprenant la nouvelle, les Mecquois coururent au port, donnèrent l'hospitalité aux naufragés et renoncèrent aux douanes habituelles si les victimes consentaient à vendre ce qu'ils pourraient les aider à reconstruire la Ka’ba. Tout, y compris les planches du bateau fut sollicité. Ils achetèrent ainsi une certaine quantité de marbres, de fers et de bois. Parmi les naufragés, Bâqoûm, un charpentier égyptien, décida de s'installer à la Mecque pour donner un coup de main aux travaux.



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