HISTOIRE DE L’ISLAMLES CHARTES PUBLIQUES Le messager de Dieu jugea nécessaire de procéder à une réorganisation de la société afin de pouvoir mener dans la paix ses idéaux. En effet, le système social d’avant n’était pas approprié pour la circonstance. Les groupes d’Arabes qui vivaient dans cette région appartenaient soit à la tribu de Aos, soit à celle des Khazraj. D’une part, les Juifs présents à la fois dans la cité et en périphérie communiquaient entre eux. Et pour couronner le tout, les musulmans s’étaient ajoutés à cette diversité qui pouvait susciter des événements. Cette situation fut à l’origine des chartes que le prophète (ç) décida de rédiger : « c’est le premier code civil » ou « la plus importante charte de l’histoire de l’islam ». Cette charte protégeait les droits des différents groupes vivants dans Médine. Grâce à ce code, les différentes tribus pouvaient cohabiter les unes avec les autres dans la justice, l’équité, la paix et sans aucun risque de débordement. Voici quelques clauses de ce code civil : 1- Les musulmans et les juifs forment une même communauté (il s’agit ici des juifs de Bani Oumar ibn Aof et des juifs intègre qui vivaient à l’intérieur de Médine. Quant aux trois tribus juives de Bani Qeinouqâ, Bani Nadir et Bani Qoureidh, une autre charte différente avait été prévue pour eux) 2- Les musulmans et les juifs sont libre de pratiquer leur religion. 3- Les émigrants doivent respecter les us antécédentes à l’islam au sujet du prix du sang versé : celui qui aurait commis un meurtre devrait dédommager les victimes afin que la justice règne entre les musulmans. Et si quelqu’un avait fait prisonnier un membre d’une tribu, qu’il le libère en acceptant un somme d’argent pour l’affranchir. 4- Les Bani Oumar ibn Aof et d’autres tribus doivent agir de la même manière au sujet de la rançon du prix de sang. 5- Personne n’a le droit de donner refuge au fils, au serviteur ou à un quelconque membre d’une famille sans l’autorisation de ses parents. 6- Les signataires de cette charte s’engagent par ailleurs à défendre la cité en cas d’attaque. 7- Médine est une ville saint ; par conséquent, il est interdit de d’y verser le sang d’un être humain.
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