Notre relation avec l'Imam Al-MahdiSon exemple est semblable à celui d’une brebis qui s’égara loin de son berger et de son troupeau. Elle s’est mise à aller et venir pendant la journée, et la nuit tombant, elle aperçut un troupeau de moutons avec son berger. Alors elle désira ardemment les rejoindre, bernée par eux et passa la nuit avec eux dans leur pâturage. Quand le berger conduisit son troupeau, elle ne les reconnut pas comme étant son berger ni son troupeau, alors elle se mit à les chercher (son berger et son troupeau), indécise. Elle aperçut des moutons avec leur berger et désira ardemment les rejoindre et se laissa berner par eux. Le berger lui cria : « Rejoins ton berger et ton troupeau, parce que tu es errante, hésitante quant à ton berger et ton troupeau. » Elle se trouva effrayée, désorientée, n’ayant pas de berger pour la guider vers sa bergerie ou la ramener. Elle était dans cet égarement quand le loup saisit cette occasion pour la dévorer. Ainsi, par Dieu, ô Mohammed [fils de Muslim], celui de cette communauté (oumma) qui n’a pas d’Imam de Dieu Tout-Puissant, apparent (zhâhirunn), juste (‘âdilunn), s’avère égaré, errant. Et s’il meurt dans cet état, il meurt de la mort d’un incroyant, d’un hypocrite. Sache, ô Mohammed, que les imams de l’oppression et leurs partisans sont éloignés de la Religion de Dieu, ils s’égarent et égarent [les autres]. Les actes qu’ils effectuent sont comme de la cendre sur laquelle le vent souffle fortement un jour de tempête. Ils ne peuvent rien faire de ce qu’ils ont acquis. C’est cela l’égarement très éloigné. » » (d’Abû Ja‘far(p) (l’Imam al-Bâqer), in Usûl al-Kâfî, vol.1 p184)
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