Notre relation avec l'Imam Al-MahdiLe ferronnier regarda le jeune homme avec surprise : la veille justement, une vieille dame lui avait vendu un vieux verrou qui convenait à cette clef. Le jeune homme lui donna l’équivalent de ce qui serait actuellement huit dollars et se retira. En passant devant le savant, il lui dit : « Ce sont des gens comme lui que je visite.. » et disparut. Le savant resta interdit : Ce visage lumineux, familier, inspirant respect et amour ! Mais bien sûr ! Il savait qui il était ! Il en avait les larmes aux yeux. Comment n’y avait-il pas pensé plus tôt ! Il se tourna vers le ferronnier et lui demanda ce qu’il avait fait de particulier. Comme le ferronnier semblait peu disposé à parler de sa vie, il lui demanda de lui raconter l’histoire du verrou et de lui expliquer pourquoi il parut surpris quand le jeune homme le lui demanda. Il lui raconta que la veille-même, une vieille femme était venue chez lui pour lui vendre ce verrou. Elle n’en voulait que trois dollars alors qu’il en valait huit, disant qu’elle n’avait besoin que de trois dollars. Mais lui ne pouvait pas accepter de ne lui donner que trois dollars.. Il dut beaucoup insister pour qu’elle acceptât de prendre sept dollars, lui affirmant que c’était son droit, que ce n’était ni une faveur ni la charité. Il ne voulait pas la voler tout en se réservant un dollar comme bénéfice. La vieille dame le remercia et le félicita pour son honnêteté : il était le seul à avoir agi ainsi dans tout le quartier, à ne pas avoir cherché à profiter d’elle. Tous les autres commerçants à qui elle s’était adressée, n’avaient même pas voulu lui donner trois dollars pour son verrou, cherchant à faire du profit sur son dos.
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