Chapitre VII : Les manifestations de Dieu dans la nature



Chapitre VII

Les manifestations de Dieu dans la nature

En tant qu'un tout élaboré, l'univers matériel présente la meilleure, et la plus claire des preuves pour la connaissance de Dieu.
C'est à travers elle que se laisse révéler la sage volonté du Principe éternel, et qu'il est prouvé que c'est Son rayonnement infini qui pourvoit la vie aux créatures, qui lui doivent toutes, existence et développement.

La connaissance de Dieu peut se faire, sommairement, par deux voies. L'une est celle de la raison (sens commun) et l'autre celle des arguments philosophiques qui peuvent guider vers la Vérité absolue, conforter la foi, et parachever la connaissance.

Suivre la voie de l'argumentation qui est dans une certaine mesure ardue et complexe ne plaît qu'aux savants. Mais lire dans le livre de la nature et de la création qui témoigne dans toutes ses pages de l'intervention d'un esprit supérieur dans l'ordre universel, constitue aussi un argument pour reconnaître et croire en un créateur sage dont l'univers, avec toutes ses merveilles, n'est qu'une partie infime de la manifestation de la puissance; mais c'est aussi un argument simple et ordinaire qui ne présente pas le caractère d ifficultueux de la spéculation philosophique. C'est une voie ouverte à tous, depuis les savants et les penseurs jusqu'au commun des gens qui peuvent en profiter.

Chacun peut selon son aptitude et sa perspicacité voir dans toutes les formes de la création les signes de l'équilibre,de l'ordonnancement et de la solidarité, et entrevoir dans le moindre atome la preuve de l'existence d'un principe de la vie.

En examinant le corps d'un animal, n'importe qui comprendrait par lui - même en constatant l'ordre parfait du squelette et des membres, que sans l'intervention d'une volonté savante et puissante, une telle précision et un tel ordre seraient impossibles. Quant au physiologiste, il ne manquera pas de s'interroger sur la science infinie de la Réalité absolue, quand il examinera avec soin et minutie le mode d'alimentation des cellules, le fonctionnement du coeur, des poumons, du foie, de l'appareil digestif ou encore les secrets d'un être vivant.

Bien qu'on ne puisse jamais comparer les observations d'un physiologiste avec celles, superficielles, d'une personne ordinaire sur le corps d'un animal, en raison de ce fait que l'humanité, en accédant aux sommets de la science et en perçant les mystères de la nature a accompli des pas prodigieux dans la connaissance des systèmes de l'univers, il n'en demeure pas moins que les deux observateurs tirent la même conclusion.

Le choix des sciences expérimentales pour l'examen des énigmes innombrables de la nature, outre qu'il puisse être profitable à tous, présente aussi cet avantage que la prise de conscience des merveilles de la création et du système particulier qui la régit, non seulement met l'homme en contact avec le créateur, mais il lui fait connaître aussi les attributs de la perfection divine, ainsi que la science, et l'omnipotence du Créateur.

Cet ordre précis qui exprime l'harmonie et l'accord entre plusieurs choses différentes, traduit en fait l'objectif, le programme et la sagesse illimités de Dieu.
Dans toute l'étendue de l'existence, dans le règne animal et dans le règne végétal, sur la terre, dans l'espace et dans les planètes à l'intérieur de la pierre ou dans l'intimité de l'atome; combien d'innovations n'a t - Il pas investi dans le plus petit d'entre eux jusqu'au plus grand.

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Du point de vue scientifique, il est établi que la matière ne peut pas se créer spontanément. La théorie marxiste du développement constant du monde vers un état supérieur se voit contredite par les données scientifiques et les faits naturels les plus manifestes.
Toutes les transformations de la matière inerte interviennent au contact d'une énergie extérieure, ou sous l'effet d'une attraction, d'un échange ou d'un assemblage avec une autre matière inerte.

Dans le règne végétal, la germination, la croissance et la fructification se font avec le concours de la pluie et de la chaleur solaire. Les plantes puisent dans le sol les matières nécessaires à leur vie.
Il en est de même pour le règne animal; où s'ajoute une volonté motrice vers ce qui est nécessaire et indispensable.
Dans les cas précédents, la collaboration des choses et des êtres avec le milieu extérieur est évidente, et selon les propriétés innées, et les lois et formules qui leur ont été imposées, tous les êtres sont obligés de se conformer aux règles de leur existence.



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