L'existence de Dieu



Au nom de Dieu, Le Clément, Le Miséricordieux.

Les écrits qui vont suivre sont la première partie du livre de son Éminence Sayyed Mohammad Baqer Sadr traduit et publié par Ahmad Al-Bostani.

1. Croire en Dieu.

  L' Homme est parvenu à croire en Dieu depuis les temps les plus reculés. Il L'a adoré, Lui voué sa fidélité, et a éprouvé un grand un profond attachement à Lui, avant de connaître toute abstraction spéculative et philosophique et d'atteindre la compréhension complète des modes de démonstration.

  Cette croyance n' était pas née d'une contradiction des classes, ni le produit d' exploiteurs injustes voulant consacrer leur exploitation, ni le fait d' exploités, victime d' injustice et désireux d' y trouver une échappatoire; car elle a précédé, dans l' histoire toutes contradiction de ce genre.

  Elle n'était pas non plus la conséquence d' appréhension quelconques, ni d' un sentiment d' effroi devant les catastrophes naturelles et leurs comportements hostile. Si la religion était le fruit de la peur et le résultat d' un sentiment de terreur, les gens les plus religieux, seraient, tout au long de l' histoire, les plus peureux et les plus enclins à l' effroi. Or, ce sont les gens les plus courageux et les plus aguerris qui ont porté l' étendard de la religion à travers les temps.

  Au contraire, cette croyance est le reflet d'un penchant original qui pousse l' Homme à s' attacher à son Créateur, et d'un sentiment intime et solide qui lie l' être humain d 'une façon infuse au Seigneur et à Son existence.

  Dans une étape ultérieur de son histoire, l' Homme s'est mis à philosopher sur les choses de l'existence qui l' entouraient. Il en a tiré des notions générales telles l' existence, le néant, le devoir, la possibilité, l' impossibilité, l' unité, le nombre, la complexité, la simplicité, la partie, le tout, le progrès, le sous-développement, la cause et l' effet. Il a tendu à les utiliser et les appliquer plutôt dans le domaine de la démonstration afin de mieux étayer sa croyance originelle en Dieu, de la traiter philosophiquement et de la remettre en évidence par des méthodes de recherche philosophique.

  Lorsque l' existence est devenue un instrument de savoir dans le domaine de la recherche scientifique, et que les penseurs ont réalisé que ces notions générales ne suffisaient pas, à elles seules, à découvrir les lois de la nature, ni à connaître les secrets de l' Univers, ces derniers ( les penseurs ) ont acquis la conviction que la sensation et l' observation scientifique constituent le point de départ essentiel pour la recherche des dits secrets et lois.

  Ce courant sensualistes de la recherche était en général utile pour développer l' expérience humaine de l' Univers et pour l' élargir dans une grande mesure.



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