La vie exemplaire du Prophète



Les relations et conversations du Prophète avec ses compagnons

Le Prophète (pbsl) manifestait beaucoup d’intérêt aux Musulmans qui l’entouraient. Il gardait toujours un œil sur la foi, le comportement, l’hygiène, le bonheur et la santé de chacun d’entre eux. Il remarquait les manques et besoins des uns et des autres et s’assurait qu’ils soient vite comblés. Dans chacune de ses conversations, il se montrait affable et savait gagner leur amour. Quand ils le quittaient, ses compagnons repartaient pleins de joie et de satisfaction.

Ali, l’un de ses proches les plus intimes, décrit ses relations avec ses compagnons et l’atmosphère qui caractérisait leurs entretiens:

Sa main charitable était tendue à l’extrême et sa langue était la plus véridique qui fût. Nul n’était plus modeste que lui dans son attitude. La crainte et la déférence envahissaient celui qui le voyait pour la première fois. Quiconque le fréquentait l’aimait. Un homme qui voulait faire son éloge a dit: “Je n’ai jamais vu personne de comparable avant et après lui. Une fois quelqu’un demanda quelque chose au Prophète et il l’obtint aisément de lui.”157 

Il s’intéressait à tous les gens qui étaient assis autour de lui et ne donnait jamais l’impression de traiter l’un d’eux de façon différente des autres. Il était toujours patient envers ceux qui étaient assis à ses côtés ou le faisaient rester debout et ne quittait jamais une personne avant que celle-ci ne se fût détournée de lui.158  

Il était sensible à l’absence de ses compagnons et s’enquérait de leur état lorsqu’il ne les voyait pas. Il demandait toujours comment les gens allaient, si leurs affaires prospéraient. Il qualifiait de belles les choses belles et laides celles qui l’étaient.159 

Il appréciait les gens honnêtes et ne souffrait d’autre compagnie que la leur. Ils venaient s’asseoir à ses côtés un moment et quand ils partaient ils le quittaient le cœur satisfait. Ils prenaient congé de lui, devenus des preuves vivantes et des guides.160

Il se montrait patient face aux comportements outranciers ou absurdes des étrangers. Certains s’énervaient parfois et il les calmait en disant: “Guidez-les quand vous voyez des gens comme ceux-ci.”161

Il n’interrompait jamais les gens, mais attendait plutôt qu’ils finissent.162 

Certes, un Messager pris parmi vous, est venu à vous, auquel pèsent lourd les difficultés que vous subissez, qui est plein de sollicitude pour vous, qui est compatissant et miséricordieux envers les croyants.
(Sourate at-Tawba: 128)



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