Pourquoi les chiites, au moment de la ziyâra, embrassent-ils les portes et les murs du sanctuaire et y cherchent une bénédiction?«Chaque fois que le Prophète –les bénédictions de Dieu soient sur lui et sur sa Famille– accomplissait ses ablutions, les musulmans se disputaient les gouttes d’eau qui tombaient». b) Ibn Hadjar dit: »إنَّ النّبيّ صلّى اللّه عليه وعلى آلÙÙ‡ وسلّم كان يؤتي بالصّبيان Ùيبرك عليهم«[5][176] «Ils amenaient les enfants auprès du Prophète –les bénédictions de Dieu soient sur lui et sur sa Famille– et le Prophète (a.s.s) priait pour eux afin de les bénir». c) Mohammad Tâhir Makkî dit: «Il a été rapporté de Omm Thâbit: «l’Envoyé de Dieu –les bénédictions de Dieu soient sur lui et sur sa Famille– est venu me voir et a bu l’eau de l’outre qui était suspendue, je me suis alors levée et j’ai tranché l’outre». Puis il dit: «Ce Hadith a été rapporté de Tirmidhî» et ajoute: «C’est un Hadith sûr et fiable et le commentateur de ce Hadith dans le livre Riâdh os-Sâlehîn dit: «Omm Thâbit a tranché l’outre pour garder l’endroit où le Prophète –les bénédictions de Dieu soient sur lui et sur sa Famille– avait posé les lèvres. Les compagnons s’efforçaient de boire au même endroit que l’Envoyé de Dieu»[6][177]. »كان رسÙول الله٠صلَّى الله عليه (Ùˆ آله) وسلّم إذا صلّى الغداة جاء خدم المدينة بÙآنيتهم Ùيها الماء Ùما يؤتى بإناء٠إلاّ غمس يده Ùيها Ùربّما جاؤوه ÙÙŠ الغداة الباردة Ùيغمس يده Ùيها«[7][178] «Les serviteurs de Médine, au moment de la prière de l’aube, s'approchaient du Prophète (les bénédictions de Dieu soient sur lui et sur sa Famille) avec chacun une cruche d’eau. Le Noble Prophète plongeait ses mains bénies dans chacune de ces cruches, quel que soit le nombre de fois ou le froid matinal, le Prophète plongeait chaque fois les mains dans leurs cruches».[8][179] Les preuves du caractère légitime de la recherche de la bénédiction dans Amis de Dieu sont ainsi établies et il est clair que ceux qui accusent les chiites d'associationnisme n’ont pas correctement assimilé la différence entre le Monothéisme et le chirk (associationnisme), car le chirk et l’adoration d’autre que Dieu, dans le sens où, à côté de l’adoration de Dieu, une autre créature est considérée comme dieu et où des actes divins lui sont attribués de façon indépendante.
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